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Bédéphagie sur votre mobile

Depuis quelques heures, un module ajouté à Bédéphagie vous permet de gagner en confort de lecture depuis votre mobile.
Profitez-en ! ;)

Lachapelle vu par le Bédéphage

Avant d’entamer la rédaction de ce billet, je tiens à faire une petite mise au point : l’Art est subjectif, les goûts sont propres à chacun, suivant son vécu, ses émotions, ses expériences, sa religion, sa culture, son ressenti face aux œuvres présentées. Certaine œuvres pouvant plaire à l’un seront douloureuse ou intolérable pour l’autre. Le pire étant sans doute l’indifférence.
Quand dans Bédéphagie je parlerai d’Art, Sculpture, Photo, Peinture… La signification et le sens que je donnerai aux œuvres n’engageront que moi et ne seront le reflet que de ma propre analyse.
Il faudrait être d’une prétention sans bornes pour s’arroger le droit d’interpréter ce qu’a voulu dire ou transmettre l’artiste. À moins sans doute, que ce dernier ce soit déjà exprimé a ce sujet, d’être l’artiste en question, ou de posséder une culture artistique et historique globale ce qui est loin d’être mon cas (et celui d’environ 98% de la population).
Les choses étant claires, entrons dans le vif du sujet !

J’ai découvert l’œuvre de David Lachapelle assez récemment je dois l’avouer, au hasard des pages d’un magazine négligemment feuilleté dans une salle d’attente quelconque. Une photo qui m’attire l’œil, c’est vif, coloré, iconoclaste, ça me plait ! Un entrfilet indique qu’il est question d’un certain David Lachapelle et d’une expo qui doit avoir lieu à la Monnaie de Paris, pour une fois, j’ai de la chance, le magazine en question n’a pas six mois et l’expo à bien lieu du 6 février au 31 mai 2009 (oui j’ai dit que c’était récent mais j’ai omis de préciser que c’était il y a deux ans…). Quelques jours plus tard, je me rends donc à la Monnaie de Paris.
Passées la première salle présentant des travaux en 3D qui ne me plaisaient pas je prends une grande claque !
(je travaille dans le domaine de la PLV, du coup j’ai tendance à décortiquer la façon dont sont fabriquées ce genre de « sculptures en images » et j’ai du mal à y trouver un intérêt.)
Passé cette salle donc, nous sommes accueillis par une Piéta immense, un Christ junkie sur les genoux, un enfant innocent et facétieux aux pieds, des couleurs chaudes une composition stricte des symboles dans tous les coins, pas de doute, si le reste est de cet acabit je vais adhérer…. et j’ai adhéré !
Oh ! un détail… la Madonne c’était Courtney Love, son visage me disait bien quelque chose, mais sans le cartel à coté de l’œuvre, j’aurais bien été en peine de l’identifier formellement.

Parce-que David Lachapelle c’est aussi ça, un photographe de Stars, ne cherchez pas, ils sont tous passés devant son objectif, sportifs, starlettes, superstars internationales, politiques…
Vous ne me croyez pas ?
Alors je vous glisse quelques noms : Amanda Lepore, David Bowie, Paris Hilton, Michaël Jackson, Hillary Clinton, Elton John, Pamela Anderson, Mohamed Ali, Angelina Jolie, Puff Daddy, Justin Timberlake, Dolly Parton, David Beckham, Leonardo Di Caprio… Bref David Lachapelle c’est un peu le Nadar du XXIe siècle.
La comparaison avec Nadar s’arrête là, la plupart des travaux sont des « commandes » pour Vogue, Vanity Fair, Rolling Stones, Playboy ou le New York Times. Loin des portraits académiques de son prédécesseur, Lachapelle fait dans la mise en scène, la construction, rien n’est laissé au hasard, le plus petit détail compte.

Un exemple : Son portrait le plus « conventionnel » est sans doute celui d’Hillary Clinton, l’ancienne première dame est debout derrière un bureau, tout est convenable, presque strict, la parfaite photo de campagne, le cadrage, sa tenue, les photos sur le mur derrière elle, et sur le bureau…. le détail qui fait la différence : la pomme pourrie, véreuse.

Michaël Jackson
Michaël Jackson
© David Lachapelle
Anna Nicole Smith
Anna Nicole Smith
© David Lachapelle
Paris Hilton
Paris Hilton
© David Lachapelle



Cependant, il serait réducteur de réduire David Lachapelle à un photographe de mode, aussi talentueux soit-il, en parallèle de ces activités l’artiste se livre à des expériences plus personnelles comme les séries, Déluges, Jesus is my Homeboy, Disasters, Drunk Americans
Prenons l’exemple de cette œuvre de la série Déluge, j’aime beaucoup cette image qui était présente à la Monnaie de Paris et et que j’ai eu la chance de revoir le mois dernier à Art-Paris.

Le Déluge
© David Lachapelle

Cette œuvre concentre tout le talent et la démesure de David Lachapelle, imaginez que cette image a été réalisée en studio, et qu’elle ne fait l’objet d’aucun traitement ultérieur sous Photoshop comme la majorité des œuvres de l’artiste, et vous saisirez alors une infime parcelle de la quantité de travail démesurée demandée par la réalisation de ce visuel.
Je regrette de ne pas avoir trouvé de visuel plus grand que celui-ci à vous montrer, mais en cliquant dessus vous devriez avoir une vision un peu plus précise du tableau, oui je considère qu’en parvenant à ce niveau de composition l’on peut parler de tableau.
Tous les symboles y sont : enseignes de luxe, de grande distribution, temple de l’argent facile ou de la ruine, les symboles de la consommations moderne, caddies, voitures, les gens, jeunes, vieux, gros, maigres, tous tentant de survivre en sauvant ce qui leur est le plus cher, portable, nourriture, bonbons… Le tout sur les ruines noyées d’une civilisation moderne.
c’est une photo mais les attitudes sont figées, posées, comme sur les tableaux de la renaissance ou les personnages paraissaient comme statufiés pour l’éternité. ce détail déshumanise la photo et contribue à la rendre intemporelle, à s’en détacher pour l’observer avec recul (il en faut du recul, l’original doit bien faire dans les 3 mètres de large !)

Une autre série basée sur la religion est intéressante : Jesus is my Homeboy

Jesus is my Homeboy
© David Lachapelle
Jesus is my Homeboy
© David Lachapelle
Jesus is my Homeboy
© David Lachapelle



Bon, j’ai un anglais assez catastrophique et après quelques recherches sur le Net on pourrait à priori traduire « Homeboy » par : « de mon quartier », « mon ami », « de mon gang », personnellement si je devais le traduire dans un sens compréhensible pour nous autres franchouillards en conservant le petit coté humoristique que je ressens dans ce titre, je pencherais pour « Jésus est mon Coloc’ ».
Dans cette série dont vous pouvez admirer quelques extrait ci-dessus, un bel éphèbe christique nimbé d’une lumière sacrée se ballade au milieu d’une Amérique des quartiers, et c’est tour à tour Marie-Madeleine qui lui lave les pieds, encore Marie-Madeleine à qui il le non-pécheur doit jeter la première pierre, la Cène avec ses apôtres à casquette tatoués qui défilent sous nos yeux.
Toujours avec cette saturation dans les couleurs qui se retrouve quasiment dans toute les créations de Lachapelle (excepté peut-être la série « drunk americans »), cette richesses des détails et cette précision de la pose des modèles.

Je me rends compte en me relisant que les deux séries mises en avant ont des « connotations religieuses », je me dois donc de préciser que c’est loin d’être le cas de toute l’œuvre de David Lachapelle, il y a aussi des série plus trash, justes décalées, sexy (j’ai vu sur le web des gens parler de pornographie, je ne partage pas cet avis), amusantes ou plus graves.

Alors pourquoi subitement l’envie me prends de vous parler comme ça de David Lachapelle deux ans après avoir vu une expo ?
En fait il y a un ou deux mois, lors du sortie du coté de Saint-Germain, je suis passé à la boutique Taschen que je vous recommande chaudement si vous aimez les livres d’art à prix abordable. Bien évidemment, je ne peux entrer dans cette boutique sans en sortir avec au moins un livre à la main !
Vous ne tomberez donc pas de votre chaise de surprise quand je vous présenterai cet ouvrage :

Heaven to Hell
© David Lachapelle – Taschen 2010

Oui, C’est bien la Piéta que j’évoquais en début d’article qui sert de couverture à cet ouvrage ! :)
Ouvrage d’un prix et d’un format plus que généreux : 352 pages – 25.9 x 33 cm – 29.99€
Si toutefois vous ne parveniez pas à vous offrir cet ouvrage et si comme moi vous appréciez le travail de David Lachapelle, je vous invite à vous rendre sur son site, où vous aurez tout le loisir d’admirer son travail quasiment en temps réel et gratuitement !

à noter : Contrairement à mes habitudes l’intégralité des images qui illustrent cet articles sont glanées sur le net à l’exception de celles portant le « © David Lachapelle – Taschen 2011″ qui sont scannées par mes soins sur l’ouvrage Heaven to Hell, ceci s’explique par le fait que la plupart des images de ce magnifique livre sont en « double pages » rendant un scan de qualité impossible.

Opération Soleil de Plomb

Les plus anciens d’entre-vous se souviendront peut-être de Block 109 que j’avais évoqué ici l’an dernier.
Depuis, on peut dire que Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat n’ont pas chômé : Deux nouveaux albums édités et deux en préparation !
Je vais passer rapidement sur Etoile Rouge qui personnellement m’avait laissé plutôt froid, mais par contre je vous invite chaleureusement à vous arrêter un instant, voir un long moment, sur Opération Soleil de Plomb !

soleil de plomb
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

*ATTENTION SPOIL*
L’action prend place quelques années avant Block 109 au Congo Belge (actuelle République Démocratique du Congo), les allemands y sont confrontés à une résistance acharnée et quasi invisible.
D’après les services de renseignement nazis, les rebelles sont dirigés par le Général Leclerc, un officier français ayant rassemblé des troupes de diverses nationalités dans le but de nuire à l’extraction industrialisée d’uranium et autres minerais nécessaires à l’effort de guerre allemand.
Malgré l’importance stratégique de ces ressources, le Reich ne veut pas dégarnir le front européen où ils s’enlise face à l’armée rouge.
Le gouvernement allemand décide de faire d’une pierre deux coups et confie la mission aux légions pénales, le rebut de la Wehrmacht : brutes, opposants politiques, officiers rebelles…. Ainsi le « problème congolais » peut être réglé efficacement avec des pertes humaines sans importance pour le Reich.
À noter que dans les effectifs de cette légion nous ferons connaissance avec le Sergent Schell/Steiner que nous retrouverons dans Block 109.
Rapidement ces troupes vont être confrontées à la spécificité du terrain, à l’âpreté des combats et à un ennemi qui n’est pas vraiment celui auquel ils s’attendaient…

soleil de plomb
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

Petit chef d’œuvre de genre, parsemé de clins d’œil cinématographique : Full Metal Jacket, Apocalypse Now, Alien (celui-là, on me l’a soufflé, il était trop subtil pour que je fasse le rapprochement) Opération Soleil de Plomb mérite une bonne place dans votre bédéthèque.
Que vous soyez fan d’histoire ou de guerre, vous y trouverez votre compte, c’est tout l’intérêt de l’uchronie, que de tordre des événements réel pour en faire un univers « parallèle » mais néanmoins rigoureux.
Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat se prêtent à l’exercice avec brio et je suis impatient de tenir entre mes mains New York 1947 et Ritter Germania les deux prochains opus de ce duo fort sympathique.
Oui ils le sont, pour de vrai, si vous avez un jour l’occasion de les croisez sur un festival, vous pourrez vous en rendre compte par vous même.
Bonne lecture !! ;)

WordPress nomade

Un petit billet qui devrait intéresser les bloggeurs sous WordPress et sous iPhone/iPad ou Androïd.
En effet, puisque j’ai décidé de dépoussiérer Bédéphagie et de signer ainsi mon retour sur le ouèbe, autant utiliser les outils à disposition.
Personnellement je trouve l’app WordPress très pratique, j’avais d’ailleurs commencé à l’utiliser ou entre autres.

Mais à bien y réfléchir, L’app ne sert pas qu’à faire des reportages sur le vif, elle permet aussi d’écrire à « moyen/long terme », dès qu’on a un instant de libre, dans le train, le métro ou la salle d’attente, ou même dans un lieu plutôt destiné à la lecture en solo…
oui, cet endroit là !

Plutôt qu’un long billet d’explication, je vais me fendre d’une présentation en image du fonctionnement de l’application, ce sont des captures iPhone, mais je ne doute pas qu’elle soient très proches de celles qui auraient été obtenues avec l’application Androïd (cf. liens en début d’article).
Je précise une chose avant de commencer, je n’utilise pas ou très peu la fonction image de l’application, je préfère garder le contrôle du placement précis de mes visuels.

à noter aussi, le programme n’est disponible qu’en anglais, mais ce n’est heureusement pas un problème, l’application est suffisamment intuitive pour que le plus anglophobe d’entre nous puisse s’y retrouver ;)

Prêts ? c’est parti !


possibilité de gérer plusieurs Blogs WordPress pour les plus écrivains d’entre vous


accès direct aux derniers commentaires et possibilité d’y répondre – avec supports des gravatars s’il vous plait !


Liste des billets, avec bien sûr la possibilité de les éditer.


Liste des pages, pour ceux qui comme moi utilisent WordPress comme un mini CMS


Vue de l’interface de rédaction avec saisie des mot clefs, et de la catégorie.


Les catégories sont proposées sous forme de cases à cocher, simple et rapide.


Le mode « Draft » (brouillon) permets de rédiger son billet en plusieurs étapes avant de le publier. à noter que j’édite indifféremment mon billet du mobile ou d’un pc, tout est parfaitement compatible.


De nouveau une vue des billets et de leur statut (notez le « draft »)


Pour info : la fonction d’importation d’image directe.


D’un simple clic sur l’icône en forme d’oeil, il est possible de contrôler à tout moment l’aspect final du billet.


Destins pirates

À bord du Barracuda, dangereux navire pirate, trois destins vont se croiser mais c’est à terre qu’ils vont se jouer.
Maria, Emilio & Raffy, coincés sur l’une des îles les moins fréquentables des Caraïbes : Puerto Blanco.
Vendus, battus, blessés, humiliés ou peut-être aidés, il devront chacun affronter leur destin : pirate, esclave, protégé…
Plongez dans une saga passionnante en lisant ce « Barracuda » tome 1 « Esclaves » de Jean Dufaux et Jérémy. Je dois dire que pour une première collaboration, ces deux là nous ont gâtés.

Barracuda
© Jean Duffaux – Jérémy – Dargaud 2010

On pouvait penser que tout avait été dit sur la piraterie depuis l‘Île au Trésor de R-L Stevenson mais rien n’est moins sûr depuis que sont sortis les trois* tomes de Long John Silver de Dorisson et Lauffray et aujourd’hui ce très prometteur Barracuda !
Tous les codes sont présents, la scène d’abordage en pleine mer, l’île repère de forbans, le trésor maudit et même la sorcière…
Et pourtant ce ne sont pas des poncifs usés jusqu’à la trame, Duffaux utilise un angle original pour dépoussiérer le monde des frères de la cote, la recette fonctionne et on en redemande !

Le dessin de Jérémy est dynamique et structuré, on lui doit par ailleurs la couleur du dernier Murena, ce n’est donc pas un parfait inconnu et je trichais un peu en annonçant une « première » collaboration :)

Barracuda
© Jean Duffaux – Jérémy – Dargaud 2010

Le scanner que j’utilise est horrible, il crame les hautes lumières et ne rend absolument pas grâce aux teintes pastels de la planche, c’est bien dommage. (EDIT : Je me suis battu avec le scanner, ça va beaucoup mieux)
D’ailleurs, pendant que nous sommes dans la couleur, je trouve que les verts utilisés pourraient êtres légèrement plus lumineux, plus contrastés pour rendre la luxuriance de la végétation sur l’île, là, je les trouve un peu enterrés.
j’avoue que c’est un peu subjectif et peut-être qu’une impression ou alors la rémanence d’images mentales de l’époque où je lisait des histoires de pirates, mais le résultat est là : je trouve les verts « fades ».
D’un autre coté, la majeure partie de l’album se passant de nuit, il ne doit y avoir que deux trois planches de concernées, pas de quoi fouetter une Maria… oupss j’ai spoilé ^^

Toujours est-il que si vous avez rêvé sur les traces de Jim Hawkins, vibré aux « Pirates » de Polanski ou tout simplement kiffé les trois volets de « Pirates des Caraïbes » cette série est faites pour vous !
Annoncée en trois volets, l’avantage c’est qu’elle ne devrait pas trop grever votre budget BD, l’inconvénient, c’est qu’au bout de trois albums…
c’est fini !
Décidément Jean Duffaux est sans pitié….

Pas de pitié.
Pour personne.
Jamais.

*Merci Fif

Festival BD d’Auvers-sur-Oise 2011

Affiche Festival
© Eric Liberge – Festival BD Auvers-sur-Oise 2011

Pour cette 8e édition le festival m’aura laissé l’impression d’un cru en demi-teinte, hasard de la météo, désaffection des auteurs ou conjoncture maussade ? Je n’ai pas les cartes en main pour juger mais je vous livre mon ressenti :
Après avoir profité d’un magnifique samedi au soleil, je me suis réservé le dimanche pour visiter le salon avec mes enfants, bien m’en a pris, le temps était détestable…
Est-ce que cette météo désastreuse a eu une influence sur le nombre de visiteurs, je ne le sais pas, mais toujours est-il que le parking de la maison de l’ile était loin d’être bondé à notre arrivée sur les lieux.
Le prix d’entrée toujours modique de 3€, est un des points forts de ce festival qui reste à dimension humaine et quand on ne se ruine pas à l’entrée, on est plus enclin à dépenser dedans.
Malheureusement cette année, la dimension humaine justement nous a semblé proche du nanisme en entrant dans la grande salle.
Nous avons tout de suite été frappé par cette impression de vide et d’espace, impression qui a vite été confirmée par un rapide tour des lieux.
il semblerait que peu d’auteurs aient répondu présent à cette 8e édition et c’est un peu dommage.
Il y a les habituels petits éditeurs et fanzines que l’on retrouve avec plaisir sur ces manifestations, mais assez peu d’auteurs et beaucoup de chaises vides, pas les chaises de dessinateurs, les chaises de fans… et ça, c’est très dommageable pour un festival !
En près de trois heures sur les lieux, je pense avoir été le seul à demander une dédicace à Guillaume Sorel !
Même si je m’en réjouis vu qu’il faisait partie de ma « wish list », je trouve extrêmement blessant pour quelqu’un de son talent de rester assis à attendre le chaland, les gens comme lui ne viennent pas dans les salon pour se faire connaître ou gagner beaucoup d’argent, ça se saurait, mais pour rencontrer leur lecteurs. si les lecteurs ne sont pas au rendez-vous, il ne faudra pas s’étonner si il décline la prochaine invitation.

Tiens… un petit coup de gueule :
QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE FESTIVAL QUI N’EST PAS FOUTU D’AVOIR SON PROPRE SITE !?
hum… désolé d’avoir élevé le ton, mais c’est vrai quoi… aujourd’hui n’importe quel collectionneur d’étiquettes de boîte de Camembert est capable de se monter un site digne de ce nom en 5 minutes chrono… Pourquoi un Festival qui en est à sa huitième édition est infoutu d’avoir quelque chose de correct !???
Je ne demande pas un gros site en flash avec des anims dans tous les sens, mais juste un simple Blog avec des infos au jour le jour, un blog qui soit facilement accessible en tapant « festival BD Auvers » sous Google. Les site comme Overblog ou Blogger, pour ne citer qu’eux, sont fait pour ça !

Aujourd’hui, vous voulez des infos sur le Festival ?
Rien de plus simple, il faut aller sur Opale BD (http://www.opalebd.com/) qui sont les seuls à proposer des infos fiables sur le festival.

Même le site municipal d’Auvers est d’une indécente pauvreté sur le sujet…. Tiens je me permets un copier/coller; ça sera pas long :
2 et 3 avril 2011 : 8e salon de la BD
Maison de l’ile
Salon de la BD
La 8ème édition du salon de la bd, samedi 2 et dimanche 3 avril 2011
Maison de l’Ile – rue Marcel Martin
95430 AUVERS-SUR-OISE
De 11 h à 18 h
Tarifs : 3 euros
gratuit pour les moins de 12 ans
Invité d’honneur : Eric Liberge qui exposera du 21 mars au 3 avril à la Maison de l’Ile
Le temps passe si vite ! Après avoir accueilli nombre d’auteurs / illustrateurs de renommée, lancé de jeunes talents, fanzines, expositions, l’équipe du salon de la BD, s’apprête à vous surprendre à nouveau avec une pléiade de nouvelles têtes et de nouvelles animations, expositions.

Source : http://www.auvers-sur-oise.com/heading/heading12148.html

Génial non ? Il faut admettre qu’il y a un point positif : on a les informations pratiques et l’invité d’honneur, mais ça en reste là, même le visuel n’a rien à voir avec l’affiche du festival…
Messieurs les organisateurs du festival, si vous passez par ici, contactez-moi, je vous filerai un coup de main à mettre une vraie communication en place, parce-que là, franchement, c’est affligeant….

Mais je ne suis pas là pour débiner cet évènement, la preuve je l’attends chaque année avec autant d’impatience, alors positivons :

Même si je préférais l’époque ou elle était sur la scène, l’exposition d’œuvres de l’invité d’honneur fait toujours son petit effet.
Cette année n’a pas dérogé à la règle Eric Liberge nous a gâtés, planches exclusives des futurs mr Mardi-Gras Descendres (une trilogie axée sur le personnage du facteur) j’en salive d’avance ! Et tout un tas d’études et de dessins préparatoires pour « les Vainqueurs… » ou « les Voyageurs… » J’avoue avoir un trou pour le titre, mais pour les images, aucun doute !
Amoureux de peplums, d’histoire antique, de Rome Eternelle, de gladiateurs huileux (grand fou^^), vous allez être comblés !
D’un trait qui m’évoque le meilleur de Murena, je suis impatient de voir l’album et je prie pour que le scénario soit à la hauteur, vu que je n’ai aucun doute sur les images au vu de cette exposition !

Eric Liberge était sans conteste la « Star » du festival, invité d’honneur et pléiade de fans faisant la queue pour une dédicace, et comme une bonne groupie de base j’ai aussi fais la queue, J’ai pu discuter avec un auteur fort sympathique et ouvert, mon seul regret, Eric fais partie de ces auteurs allergique aux livres d’or, il m’a donc dédicacé un de ses albums que je vous recommande chaudement « Aux Heures Impaires » (Musée du Louvre Éditions – Futuropolis)

Aux heures Impaires - Liberge
© Eric Liberge – Musée du Louvre Éditions

Comme Mr Mardi-Gras Descendres cet album est un travail personnel de l’auteur, par-là j’entends du « pur Liberge », des histoires philosophiques, poétiques et oniriques qui nous entraînent dans un univers décalé aux palettes sombres et quasi monochromatiques.
De plus « Aux Heures Impaires » traite du Handicap, sans misérabilisme ni voyeurisme mais d’une façon qui nous place face à nos propres contradictions, notre position vis-a-vis du handicap et de l’autre. Serions-nous si différents des valides de cet album ?
Je n’en suis pas sûr… quoique après sa lecture, peut être… il faut l’espérer.

Quoiqu’il en soit, je vous présente cette superbe dédicace d’Eric Liberge, que je remercie de sa patience !

Dédicace Eric Liberge
© Eric Liberge 2011

Ensuite, je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller voir Guillaume Sorel, trop facile, j’avais prévu d’y passer et il était seul à sa table :)
J’ai profité de l’occasion pour acquérir son dernier livre d’Illustration : tirage limité à 2 000 ex et prix modique, pourquoi se priver ?

Sorel - Illustrations
© Guillaume Sorel – Les Temporalistes Réunis

Au chapitre des projet en cours, Guillaume Sorel prépare une adaptation en images de la terrible vie de Stefan Zweig, un projet bien loin de son univers fantastique habituel, mais qui lui tient réellement à cœur, même si il envisage déjà d’être en retard sur le rendu final, retard auquel il n’a pas le droit vu que la sortie doit coïncider avec une commémoration (130 de sa naissance ou 70 ans de son décès, je suis désolé, j’ai oublié…).
Mais toujours un exercice de style dans une palette chromatique inhabituelle pour lui (Brésil des années 40) en couleurs directes comme d’habitude donc sans filet !

Et voilà le petit crobard dont il a fort gentiment gratifié mon livre d’or.

Dédicace Guillaume Sorel
© Guillaume Sorel 2011

Donc peu d’auteurs, peu de badauds, je suis resté un petit peu sur ma faim et j’espère de tout cœur que la neuvième édition aura lieu et sera plus fournie.
Vivement 2012 ! :)

Même le silence à une fin

le site de Tsunami

Oui, même le silence à une fin, quand les images dépassent les mots, quand l’émotion transcende les inhibitions, quand toutes les formes de générosité se font jour.
Au détour d’un clic je suis tombé sur ça, j’ai immédiatement pré-commandé l’ouvrage et je me suis dit que j’avais une infime possibilité de relayer l’information.

L’orc, c’est donc souvenu qu’il avait un blog, un petit espace de communication ouvert sur le monde, trois fois rien, touchant certainement plus de spammeurs que de vraies personnes, mais l’orc sait aussi qu’il peut compter sur ces vraies personnes, alors il brise son silence, il revient sur la toile.

Chacun de nous par un geste, une phrase, un billet de blog, une image ou un euro, peut participer à sa façon à briser le silence ou aider des gens au bout du monde.
Voilà ma contribution, ce n’est et ce ne sera pas ma seule mais ce sera certainement la plus visible, à vous la balle !

C’est la reprise !

Voilà, après un mois de désintoxication coupure du monde virtuel, je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour…).
Pas de billet tout prêt, il va falloir que je travaille un peu, et pas seulement sur le blog !
J’ai occupé mes deux derniers jours de vacances à relire l’intégrale Travis et l’intégrale Mc Callum, je suis impatient de voir la suite il devraient se rencontrer très prochainement…
Bon je vous laisse, j’ai réellement beaucoup de travail !!! :’(

Japan Expo, c’est trop !

Trop grand, trop peuplé, trop bruyant, trop coloré, trop cosplayé, trop commercial… Trop bien ?

J’inaugure une nouvelle forme de billet, le billet « live », je rédige l’article au fur et à mesure de ma visite, donc, les images arriveront dans un deuxième temps.

Vous l’aurez compris, Japan Expo c’est le monde du superlatif, énorme, indescriptible, chaotique mais surement attachant !

Comme je suis prévoyant (et surtout que l’on m’avait prévenu), j’ai acheté et téléchargé mes billets en ligne. Bien m’en a pris, Japan Expo ce sont des files d’attente interminables, et comble du bonheur, sous une pluie battante, ça commence bien !

Dans le même ordre d’idée, prévoyez du liquide, tous les stands ne prennent pas la carte bleue et c’est minimum 30 min d’attente pour atteindre le seul (?) distributeur de billet de l’enceinte.

Après plusieurs essais infructueux, je dois me rendre à l’évidence, le réseau est complètement saturé, rendant impossible la mise à jour en temps réel du billet. Je vais donc taper mon texte sur le bloc note et je ferai un copier/coller de bon aloi dès que la situation se sera stabilisée.

Mais alors, que trouve t’on à la Japan Expo ?
Et bien, si vous êtes nipponophile (ce n’est pas sale…), que vous cherchez de beaux couteaux qui déchirent pour cuisiner comme un authentique chef japonais ou de magnifiques estampes du grand Hokusaï pour parachever la touche feng shui de votre coquet intérieur… Passez votre chemin !
…Et tentez le coup lors de la prochaine foire de Paris.

Non, à la Japan Expo vous trouverez des stands de fringues de lolita emo/gothique,de cosplay manga/japanim, mais aussi des stands de librairies spécialisées, ou vous trouverez du manga blockbuster à l’obscure référence dont vous etes fans, des stands d’anims ou de la meme maniere vous chopperez les dvd de vos reves en v.o.
Il y a aussi les stands de gadgets, accessoires, goodies où vous vous procurerez l’indispensable bijou de portable, sac, chapeau… À l’effigie de vos héros préférés.
Il ne faut pas non plus négliger la présence de tous les grand éditeurs de jeux vidéos et fabricants de consoles. Et oui, vous etes dans la cible, en tant que gros geek japanophile (ça non plus ce n’est pas sale…)

Si vous êtes fans de GN, la JE est aussi pour vous.
En effet, les principales organisations de GN qu’ils soient médiévaux ou futuristes y sont !
Vous rêvez d’un costume de stormtrooper, d’un morgenstern hypertrophié en mousse, d’un attirail de chevalier errant ?
Allez-y ! C’est sûr vous y trouverez votre bonheur !!!
Pour ma part j’ai été bluffé par le stand d’un artisan en cuir de toute beauté et d’une qualité rare. Malheureusement, mon budget étriqué ne m’a pas permis de concrétiser mes désirs.

Pour vos estomac, tout est prèvu aussi, de l’affreuse sandwicherie habituelle des salons jusqu’au stand « fast food » japonais, mais encore une fois, il faut aimer faire la queue !

Si par le plus grand des hasards, votre trip est de brailler en japonais yaourth dans un micro, la JE est aussi faite pour vous, le karaoké est lui aussi présent !

Bref j’en ai vu, j’en oublie mais une chose est sure, la Japan Expo vaut le détour, de 7 à 77 ans… Et puis je retire ce que j’ai dit… J’ai vu un stand d’estampes ! Si si !
Je reviens de la JE avec un t-Shirt et un bouquin, la prochaine fois, je prévoierai plus d’argent (en liquide, me ferai pas avoir une seconde fois !!)

Vous vous souvenez de Geek & Girly ? J’en avait touché deux mots là. Et bien je me suis rendu sur le stand de Soleil Manga où le tome 2 était vendu en exclusivité. Les dieux de la BD sont facétieux, ma Mastercard ne passait pas et me voilà à faire la queue au D.A.B… Une heure d’attente avant de pouvoir toucher le moindre billet… J’ai des envies de meurtre !

Mise à jour WordPress

WordPress vient de passer en version 3.
Je ferai donc une mise à jour « majeure » dans la journée ou la soirée, il est donc tout à fait possible que Bédéphagie soit innaccessible durant une durée plus ou moins longue.
Il est même probable qu’à votre prochaine visite, le thème actuel soit remplacé par le thème « par défaut », en effet, je vais en profiter pour effectuer quelques lissage cosmétiques, qui étaient nécessaires depuis que j’avais mal tripatouillé le thème.

à tout bientôt dans les bulles ! ;)

Edit : c’est en cours !!!!

Edit 2: Finalement ce thème sobre adopté à la va vite « en attendant », me plaît bien; par contre c’est une vraie « usine à gaz » par ses possibilités et le nombre de fichiers qu’il contient.
Deux choix s’offrent à moi :
1) le bricoler pour qu’il soit francisé et avoir des séparations plus franches entre les articles
2) trouver un thème « a minima », tout blanc, avec un minimum de fioritures, pour créer un vrai thème perso pour Bédéphagie. (dans ce cas, mon choix se porterai sur Apricot de Olivier Baty, simple clair et lisible)
Réflexion in progress…

Edit 3: Je n’en finis plus avec les « Edit »; finalement j’ai opté pour le thème Room 34 Baseline 1.5 par Scott Anderson, qui est réellement très minimaliste, et lisible; valide HTML5 c’est idéal pour le futur, et certainement « customisable » (à part ma têtière, je vais peut-être pas ajouter grand chose en fait…)