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New-York 1947

Il y a des chroniques plus facile à écrire que d’autres, celle-ci fait partie de la seconde catégorie, rarement un album m’aura laissé une impression si mitigée.
Il ne m’a pas déplu non, sinon je ne l’aurais pas chroniqué, mais il me laisse un goût d’inachevé, l’impression d’être passé à coté de quelque chose qui aurait pu être beaucoup plus percutant, beaucoup plus approfondi !
Néanmoins il a le mérite d’exister et de ne pas être franchement mauvais.

Quoiqu’il en soit je le déconseillerai à qui n’aurait pas lu Block 109 (voir ce billet) sous peine d’un rejet non mérité de l’ouvrage.
En effet, autant Etoile Rouge ou Opération Soleil de Plomb (voir ce billet) peuvent se lire seuls, autant New-York 1947 impose d’être imprégné du premier opus pour être apprécié à sa juste valeur.
Bien, ceci étant dit commençons à spoiler un peu et à exprimer mon ressenti (oui le mien, je le précise puisque je ne vais pas dire que des choses sympa).

Couverture New-York 1947
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

Un commando allemand est désigné pour aller récupérer le contenu d’un coffre à Manhattan. A ce niveau, on peut parler de mission suicide sachant que les membres du commando on été choisis pour leur aptitudes personnelles mais aussi pour leur aptitude à avoir déplu à quelqu’un de haut placé dans le Reich, un genre de « 12 salopards » version allemande, à ceci près qu’ils sont six et que Manhattan a servi de zone de test pour un virus expérimental nazi quelques mois auparavant.
Virus qui a fait muter les rares survivants de l’île, oui rares survivants, puisque le Reich un peu taquin, à lâché le feu nucléaire sur les États-Unis en mai 1945.

Ah oui.. petit aparté pour ceux qui ne connaîtraient pas Block 109, cette série est une uchronie, soit : partir de faits réels et tordre la réalité pour en créer une autre, telle qu’elle aurait pu, ou pas, se produire. Fin de l’aparté.

Voici donc nos six salopards en train de déambuler dans les rues d’un Manhattan dévasté qui n’est pas sans rappeler le sublime Prophet de Matthieu Lauffray, j’ose penser que ce n’est pas complètement involontaire et que c’est un clin d’oeil voulu.
D’un autre coté, dessiner New-York à moitié rasé et quasi désert ne peut qu’y faire penser, c’est certainement moi qui m’emballe, impatient que je suis de voir le 4ème tome de Prophet :)

Couverture New-York 1947
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

Revenons à nos moutons, le commando subit sa première perte, Der Journalist qui chute dans des circonstances mystérieuses, puis le groupe essuie très rapidement une première embuscade dans laquelle il perd le sac à dos de Der Spezialist; sac à dos qui contient un matériel essentiel à la réussite de sa mission.
Ici intervient pour moi la première incohérence du scénario : une rencontre providentielle et essentielle avec Alice/Rachel, un improbable chaperon rouge.
C’est bien connu, dans un monde urbain ruiné où chacun lutte pour sa survie, que chaque bloc de pierre peut cacher un ennemi, la tenue de combat furtive appropriée est un « poncho » rouge vif.
D’autant que durant tout l’album aucun des militaires chevronnés qui l’accompagne ne lui fera remarquer qu’elle peut mettre le groupe en péril avec cette tenue.
M’ouiiii… je suis dubitatif.
Par contre, j’y vois encore un clin d’œil, j’en suis friand et je finis par en voir partout, même là où il y en a pas… Cette silhouette rouge dans un univers monochrome, me fais penser à la Liste Schindler de Spielberg, association d’idées et d’univers sans doute…

continuons si vous le voulez bien, la demoiselle marchande la restitution du sac à dos contre l’exterminations des abominations qui colonisent la ville.
Le commando se lance à leur poursuite et arrive sur une position en surplomb des mutants. Der Ritter se lance dans un plan de bataille avec encerclement de l’ennemi en composant trois groupes de deux combattants; dont un groupe avec Rachel et Spitzel… Y’a que moi pour trouver ça débile ?
Vous composeriez un groupe avec les deux seules personnes capables de vous guider dans une ville inconnue vous ?
Ce mec doit être du genre à écrire son code secret au dos de sa carte bleue, un fin stratège assurément…

Le combat est engagé et tourne rapidement à l’avantage des agresseurs, qui sont armés et je le répète en hauteur par rapports à leurs cibles, nous y voyons Rachel armée d’un fusil mitrailleur en train de faire un carton sur les mutants avant d’égorger Spitzel… avec un poignard !?
Une rafale de fm n’aurait elle pas été plus efficace ?
Elle ne devait plus avoir de munitions, admettons…
À son retour, personne ne trouve étrange que la seule victime soit celui qui accompagne une ennemie potentielle, et ne va vérifier l’état du cadavre… passons aussi.

Mais dites moi, elle ne serait pas aussi débile que le Ritter cette petite Rachel ?
Après avoir égorgé Spitzel elle dit, s’adressant à son cadavre « Désolé mais je dois me tirer d’ici ».
Bien… alors pourquoi file-t’elle rejoindre le groupe plutôt que de se tirer !?
Je vous rappelle que ses compagnons sont morts et qu’elle est sensée guider des nazis qu’elle déteste pour accomplir une mission dont elle ignore tout, mais qui à coup sûr sert les intérêts du Reich, sinon ils n’enverrait pas un commando pour l’accomplir.
Encore une fois, y’a que moi pour trouver ça idiot ?
On en a tondues pour moins que ça…

Couverture New-York 1947
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

Bref, j’ai spoilé méchamment mais j’ai occulté bon nombre de petits détails pour vous permettre quand même une découverte sympathique de l’album, et je ne vais pas dévoiler le dénouement, même si une des scènes de la fin de mission, avant le retour me défrise un peu… je ne suis pas si cruel ;)
Par contre le dénouement est magistral, romantique, poignant et en même temps si futile et dérisoire (je parle ici du point de vue du héros, futile et dérisoire ne qualifie pas le scénario) .
Comme je l’ai déjà précisé, il ne sera perceptible qu’à un lecteur ayant lu Block 109.
Un « néo-lecteur » qui commencerait par New-York 1947, à coup sûr resterait sur sa faim et sa perception de la qualité de l’album serait biaisée, ce serait dommage.

Couverture New-York 1947
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

Comme les trois précédents opus, le dessin de Ronan Toulhoat est nerveux et rythmé, la qualité est au rendez-vous, il ne lui manque pas grand chose pour que je l’encense totalement.
Les quelques errements du scénario, le changement de narrateur en court d’ouvrage qui peut être perturbant (même si le changement de couleur de l’encart texte permet de s’y retrouver ), la fin légèrement précipitée me laissent légèrement sur ma faim. Une sensation de trop peu ou de trop confus peut-être.
Au-delà de ça, New-York 1947 reste un bon album doté d’une très belle couverture qui cumule les codes que j’aime (hep ! y’a pas aussi une référence à la planète des singes ? ok j’arrête…). il est aussi doté d’un petit carnet de croquis à la fin, j’adore ça !

Carnet de croquis New-York 1947
© Vincent Brugeas – Ronan Toulhoat – Akileos 2011

Les fans de la série l’apprécieront, et moi aussi malgré le ton du billet qui pourrait laisser penser l’inverse.
C’est pourquoi je suis impatient de voir sortir Ritter Germania (sortie prévue en avril 2012) si le cycle se confirme* ce devrait être une tuerie absolue !
me décevez pas les mecs ! :)

*Un cycle tout à fait perso : j’ai adoré le premier, pas apprécié du tout le deuxième, adoré le troisième, été un peu décu par le quatrième, donc…

R.I.P

hommage Steve Jobs
© Apple 2011
Soyez insatiables. Soyez fous.

Magnitude 9 – des images pour le Japon

Il y a quelques temps, je vous avait parlé de cet ouvrage alors en projet.

Aujourd’hui Magnitude 9 est sorti, c’est l’occasion de vous le présenter et de donner le goût à ceux qui n’aurait pas encore franchi le pas de le commander sur le site de l’éditeur.
Donc je l’ai reçu hier dans ma boîte à lettres, ma première surprise a été le poids de l’ouvrage, une fois déballé j’ai compris pourquoi : 250x290mm, couverture cartonnée, 256 pages : un bel album !

Une fois ouvert, l’impression ne se dément pas, un beau papier bouffant et une charte sobre et épurée qui convient bien au sujet. Les illustrations sont tous simplement magnifiques, certaines sont émouvantes d’autres intelligentes mais rares sont celles qui m’ont laissé indifférent.
Les contributeurs sont, Français, Belges, Italiens, Espagnols, Japonais, Chinois…
Certains sont des grands noms de la BD d’autres de simples acteurs de la blogosphère mais le résultat est vraiment d’une grande qualité (comme la plupart des production cfsl).

Mais assez bavardé, place aux images !
Je vous retrouve à la fin pour quelques infos pécunières.

Couverture Magnitude 9
© Martine Fa – CFSL INK 2011

Extrait Magnitude 9
© Marko – CFSL INK 2011

Extrait Magnitude 9
© Roberto Ricci – CFSL INK 2011

Extrait Magnitude 9
© Louise Joor – CFSL INK 2011

Extrait Magnitude 9
© Luby – CFSL INK – 2011

Nota : Contrairement à la charte graphique habituelle de Bédéphagie, les planches sont serties d’un liseré gris pour bien les délimiter et éviter qu’elle ne « flottent » dans le billet.

Une action caritative qu’elle quelle soit n’a généralement qu’un seul but : rassembler des fonds; c’est caricatural mais pas entièrement faux. Donc en dernière page voilà quelques infos qui vous permettront de voir que ce genre d’initiatives ne sont pas vaines :

Ventes aux enchères des œuvres originales à la Galerie Arludik le 30 avril 2011 : 31 550€ c’est une goutte d’eau dans l’océan qui a dévasté le Japon, mais une goutte d’eau, plus une goutte d’eau, plus une goutte d’eau… je ne vous fait pas un dessin, il y en a plein l’ouvrage que je vous recommande ! ;)
En ce qui concerne Magnitude 9, tous les bénéfices seront reversés à des associations locales pour aider à la reconstruction, donc chaque album acheté est une « brique » pour reconstruire le pays !
à vot’bon cœur m’sieur dames ! :)

Édition du mercredi 9 septembre : Au chapitre des petits plaisirs, cette pages à été visionnée 20 fois aujourd’hui et le lien pour commander l’ouvrage a été cliqué deux fois…
Si les deux commandes sont avérées, je n’aurais pas écrit pour rien. :)

BDbuzz pour iPhone

Tous les amateurs de BD sont un jour confrontés au même problème, leur collection d’albums grossi à un rythme plus ou moins régulier et il est rare que la tendance s’inverse.
Si cela ne pose pas de réel problème pour les collections structurées avec des séries achetées neuves et complétées au fur et à mesure des parutions, ce n’est pas le cas pour des collections plus opportunistes de chineurs qui complètent leur collections au gré des brocantes, vide greniers, magasins d’occasions…
En effet les achats étant effectués au coup par coup, les séries de votre collection constituées de cette manière comporte de nombreux « trous ».
Comment se souvenir d’une fois sur l’autre quels albums vous manquent ?

Faisant partie de cette seconde catégorie de collectionneurs, je me suis souvent retrouver à laisser passer une occasion ou parfois pour ne pas rater une « bonne affaire » rentrer et me rendre compte que je possédais déjà l’album, vive les doublons !
C’est le jeu bien entendu, mais si il y a moyen d’optimiser et d’économiser quelques piécettes durement gagnées, il ne faut pas s’en priver.
Comme je n’avais pas envie de me promener avec un listing de l’intégralité de mes albums, je me suis tourné vers une solution sympa que je vous expose derechef : BDbuzz

Disponible pour iPhone et smartphones Androïd, BDbuzz est une application gratuite qui vous rendra bien des services, à condition de bien l’utiliser !

Parenthèse : J’ai installé BDbuzz en janvier et suite à une mauvaise utilisation de ma part j’ai perdu toute mes données, maintenant je dois tout recommencer, je vous expliquerai comment ne pas faire la même erreur. fin de la parenthèse.

Comme d’habitude nous allons voir ça en images.
L’application est relativement bien foutue, de facture classique avec un champs recherche en haut et des rubriques en bas, personne ne devrait être perdu.

Voyons les rubriques de plus près et commençons donc par ma Collection :


Comme son nom l’indique, c’est l’onglet où vous retrouverez toutes vos BD, mais aussi les albums numériques si vous en téléchargez, une wishlists qui vous permettra de vous souvenir des albums que vous souhaitez en priorité, et un astucieux gestionnaire de prêts qui vous mettra sur la piste de l’affreux rabouin qui vous aura taxé votre EO préférée il y a six mois, entre autres.

Si vous sélectionnez « tous vos albums », vous pourrez au choix, voir votre collection sous forme de liste d’albums avec visuels des couvertures, mais aussi faire des recherches par séries ou par auteurs.

Pour moi c’est le cœur de l’application puisque c’est pour avoir cette liste que je l’ai choisie, mais elle recèle d’autre fonctions qui peuvent intéresser les bédéphiles que nous sommes.

Prenons par exemple la rubrique le Buzz :
Cet onglet qui reprend le nom de l’app, vous permettra d’être au courant des dernières sorties, tendances, de voir des chroniques d’albums, bref… d’être au fait de l’actualité BD !

Intéressons-nous maintenant à l’onglet la Librairie, vu que c’est celui qui permet d’accéder à l’énormissime et incontournable base de données BDgest’
Et oui, BDbuzz à obtenu l’autorisation d’exploiter ce qui doit être une des bases de données les plus exhaustives du monde de la BD francophone, c’est un gage de sérieux et de qualité non ?

Vous-pouvez-donc chercher un album par série, titre, auteur, genre et choisir de l’ajouter à votre collection, de l’ajouter à votre wishlist, de l’acheter ou de le partager sur votre mur Facebook.
Vous noterez également que ceux déjà présent dans votre collection sont cochés, ce qui est assez pratique pour repérer d’un coup d’oeil les albums manquants.

L’onglet BD numérique intéressera plus les globe-trotters et les adeptes du « dématérialisé », ici vous pourrez vous offrir moults nouveautés parues en édition numérique.
J’avoue que c’est l’onglet qui m’intéresse le moins, mais comme tout le monde n’est pas moi, je dois le présenter aussi ! :)

Et enfin l’onglet Infos… Curieux nom pour la section permettant le paramétrage de l’app, mais ne nous formalisons pas et voyons plutôt ce qu’elle nous offre :

Le compte BDbuzz permet de participer au forum sur le site, d’acheter des albums, et d’obtenir des news… passons
Vous avez la possibilité de désactiver le choix papier/numérique au moment du remplissage de votre collection, personnellement ça m’arrange, ça évite les erreurs de manipulation.
Le choix de l’onglet de démarrage : pas besoin de précisions supplémentaires je pense !
Nous approchons maintenant de l’option la plus douloureuse (pour moi) vous avez la possibilité de sauvegarder et de restaurer la collection et ça.. c’est bien !
J’en ai fait la douloureuse expérience quand j’ai perdu l’intégralité de la collection que j’avais patiemment rentré en janvier ! ça a été tellement cruel comme expérience personnelle, que je n’ai pas recommencé à rentrer mes albums avant hier soir… si si..
Par contre l’app a dû connaître des mises à jour depuis janvier, parce que je ne me souvenais pas de la présence de cette option si utile.

Donc, deux ou trois conseils pour vous éviter les même mésaventures
Cliquer sur le bouton sauvegarder bien entendu !
L’app crée en interne un backup (daté du jour de sauvegarde, c’est important pour la suite) de votre base.
C’est bien. Lorsque vous synchronisez votre appareil (ici en l’occurrence un iPhone) vous avez la possibilité de récupérer ce fichier et de le mettre en sûreté, faites-le !


Par contre, si vous êtes un peu à l’étroit dans votre téléphone, c’est mon cas, je vous conseille de supprimer la sauvegarde de votre iDevice après l’avoir copié.
Comme vous pouvez le constater le backup fait 4,6 Mo pour 46 albums, donc on peut considérer qu’avec une collec de 1 000 albums, la sauvegarde atteindra allègrement les 100 Mo, c’est pas négligeable.
Surtout si vous devenez parano et sauvegardez après chaque mise à jour de votre collec, vous allez multiplier les fichiers de sauvegarde !

Voilà, je pense avoir fait le tour, au final c’est une application très agréable à qui il manque juste la possibilité de sélectionner d’un coup de multiples albums et la gestion des doublons pour être parfaite !

Les plus de bdBuzz
- Simple
- Gratuit
- Consultable sans connexion internet
- Communauté réactive
- Gestion des prêts

Les moins de bdBuzz
- Si vous êtes du genre collectionneur compulsif, avec plusieurs éditions du meme ouvrage (EO, TT, TL…) que vous aimez connaitre la cote de vos BD ou la valeur de votre collection complète, passez votre chemin et rabattez vous sur une application plus en phase avec vos besoins (je chercherai et vous en présenterai une si je trouve la perle rare).
- Gestion des doublons perfectible

EDITION – 02 SEPTEMBRE 2011

Un petit edit pour signaler que :
1- Contrairement à mes affirmations, il existe une méthode pour faire une sélection multiple sur BDbuzz : elle se trouve en haut à droite dans la partie librairie (bouton représentant une flêche), en cliquant dessus, on peut ajouter tous les albums d’une série très rapidement (un seul clic par album suffit) sans avoir besoin d’ouvrir la fiche descriptive de chaque album et de revenir.
2- Alex qui répond sur le Forum de BDbuzz.net est très réactif et j’ai pu avoir des réponses à quelques interrogations en moins de 24h, ce qui est plutôt sympathique.

Pause estivale

Coucou,

Comme chaque année, je me mets « Off the web » pour trois semaines…
Rendez-vous à la rentrée pour quelques articles à définir.
Bonne Vacances à ceux qui partent.

…Et pour ceux qui rentrent : Bon Courage !

Stats fatales

C’est à se demander si je fais bien de parler de BD…
Grâce au module de stats installé il y a quelques mois sur Bédéphagie, je me suis rendu compte que les deux articles qui défoncent tout sont : Guédelon 1, Guédelon 2 (que l’on peut considérer comme un seul article) et Lachapelle

Mots clefs utilisés pour parvenir ici :
(le chiffre en bout de ligne) représentant le nombre de requêtes.

guedelon 2011 90
olivier ledroit 58
david lachapelle 33
guédelon 2011 28
anniversaire 50 ans 18
thieum 14
50 ans anniversaire 14
gateau d’anniversaire 50 ans 10
david la chapelle 8
david lachapelle deluge 8
motorhead 7
gateau anniversaire 50 ans 6
dessin thieum 6
jean baptiste monge 5
cage ecureuil grue 5
juan gimenez 5
château de guédelon travaux 2011 5
block 109 5
olivier ledroit – affiche 5
guédelon 5
carnet de croquis sandrine gestin 5
david lachapelle déluge 5
photos de guedelon 2011 4
lachapelle deluge 4
eric liberge et enfants 4
logo guédelon 4
orc xmas 4
crobard architecte 4
fonds d’écran david lachapelle 4
ronan toulhoat 4
sandrine gestin page 4
teleportation virtuelle nasie secrete 4
concours edition nickel miss claudia 201 3
croquis + adrien martin 3
guedelon 3
david lachapelle religion 3
jeanne de gibrat 3
bd sans bulle 3
guedelon juillet 2011 3
permalien wordpress free 3
jesus is my homeboy lachapelle 3
chausse du moyen age 3
thieum bd 3
jean-baptiste monge 3
deluge david lachapelle 3
david lachapelle paris 3
photo thieum 3
gateau anniversaire 50 3
david lachapelle l’apocalypse panoramiqu 3
chroniques de la lune noire 3

Et les articles les plus consultés :
(j’ai volontairement « squizzé » la Home page)

Guédelon 2077-2011 156
Lachapelle vu par le Bédéphage 82
M’enfin ! 58
Guedelon, le moyen âge en live 38
La Licorne 27
Free, WordPress, référencement et permaliens 23
Je suis Légion et ses Chroniques 17
Nostalgiae Humanum Est 17
Men in Bike 14
Un peu de magie 14
Carnet de Croquis 14
Le petit monde de l’édition BD bouge 13
Anecdote graphique 13
The Juan Gimenez Sketchbook Vol.1 12
Block 109 12
Chroniques…… Martiennes !? 8
BDGest 6 vient de sortir 8
Opération Soleil de Plomb 7
Galerie 6
4e Festival BD Bulles de Mantes 2011 5
Geek & Girly 5
WordPress nomade 4
Destins pirates 3
La Vol du Corbeau 2
Mise en abîme 2
Japan Expo, c’est trop ! 2
Y’a t’il un headbanger bédéphile breton dans la salle ? 2
Petites éclipses 2
Serpentine 2
Le Stock 2
Monothème 1
Ex-Libris Yiu, le retour ! 1
Big brother is watching me 1
Billy the Cat en Ex Libris 1
Ma douleur, ma douceur, ma couleur, poème infini 1
Bulles estivales 1
La Mécanique du Cœur 1
Ex-Libris Larcenet 1
Nouveaux Ex-Libris 1
La tête dans le moteur 1
Urgences de nuit 1
De l’utilité de savoir faire des pompons ! 1
Excursion à Moulinsart 1
Car votre règne… s’achève ? 1

Comme je viens de mettre la liste intégrale des mots clefs sur ce billet, il ne devrait plus tarder à entrer dans le top ten… pour rien !
Bon… sur ce, je vais noyer mon chagrin dans l’alcool et me pendre !

Nostalgiae Humanum Est

Ahhhhhh oui… passé un certain âge les conversations commencent souvent par « Vous vous souvenez ?…. », et plus encore quand on évoque les dessins-animés des années 80, les vieux 2 roues ou plus encore… l’informatique !!!
c’est au détour d’une de ces conversations de radoteurs que m’est venue l’idée de billet : Combien de micro me sont passés entre les mains, et lesquels ?

Nous sommes dans les années 80, je suis jeune, tout juste pubère. nous sommes à l’époque des jeux electoniques LCD, oh pas encore les Gameboys et autres DS mais nintendo est déjà dans la course !
Non, ces petites machines étaient mono-jeu, en noir & blanc, avec comme concept, les actions répétitives basées sur la rapidité et une I.A. complètement absente… Mais on en était dingues.

Avant de continuer, note importante : Toute les images illustrant cet article proviennent de Google Image !

À la même période est apparu mon rêve, celui que je voulais absolument posséder et que je n’ai jamais eu : Le ZX81 Spectrum de chez Sinclair !
Pensez-vous ! Un ordinateur !! une machine où l’on pouvait programmer ses propres jeux, à l’infini…
Bon ça c’est le miroir aux alouettes d’un ado, la réalité s’avérant beaucoup moins… romantique !
Las, mon père, ayant perçu ma demande me fit cadeau de ma première machine : Un ATARI 800 XL

Ô joie !

Décrivons brièvement la bête :
Un écran monochrome blanc sur noir, 64 Ko de mémoire vive, un slot d’insertion de cartouches et un langage : le Basic.
Si, ça y est, on a fait le tour !

Atari 800 XL

Oui je sais… impressionnant.. ^^
Mais que pouvait donc t’on faire avec un tel engin si on ne possedait pas les cartouches Ad’hoc ?
Ce qui, bien entendu, était mon cas.
Programmer bien évidemment !
Et oui, avoir ses propres jeux créés « à la mano », le panard !!
M’oui enfin bon, ça encore une fois, c’est l’appartement témoin. Dans les faits, nous nous préciptions chez le marchand de journaux nous offrir un numéro de Hebdogiciel

première page HebdogicielPage interne Hebdogiciel

Une fois les premiers articles parcourus en diagonale, nous nous précipitions sur les pages de programmes et nous partions à l’assaut des ligne de codes que vous pouvez apercevoir sur le second visuel.
Ah les charmes du BASIC, langage qui comme son nom l’indique était relativement accessible.
N’ayant aucune connaissance particulière de ce codage, je suivais laborieusement les lignes en les tapant à deux doigts, c’était long, TRÈS long…
Enfin le moment tant attendu arrivait, une fois les 2000 ou 4000 lignes atteintes, lancer le Flipper, le Pac Man ou n’importe quel autre jeu qui nous avait demandé tant d’efforts.
Trois lettres « RUN », le signal pour la machine d’exécuter le programme, un appui sur la touche entrée et…
Syntax Error line 30 !
Ah oui… ça marche pas faut déboguer !
« Voyons voir…ligne 30… Ah oui ! j’ai mal tapé la ligne ! je corrige ! »
« run »…Syntax Error line 124
« ah mince… c’est quoi encore ? ah une virgule, ok… »
« run »…Syntax Error line 426
« et merde…. »
et ça durait longtemps de syntax error en instruction error pour finir par arriver au moment fatidique où…
Y’a encore une erreur MAIS…. la ligne est parfaitement tapée !
Et oui, une des spécialités de Hebdogiciel était d’être bourré de coquilles.
Oh bien sûr, elles étaient corrigées la semaine suivante, mais en l’absence de dispositif de sauvegarde, il fallait tout retaper !

La sauvegarde était donc déjà à l’époque un vrai problème, mon père, ce héros encore une fois, m’apporta la solution via un engin miraculeux : le lecteur de cassette (on en voit un sur la photo plus haut) !
Magnifique ! je pouvais sauvegarder mon travail, le charger et reprendre des listing en cours !!!
Revers de la médaille : la sauvegarde se faisait en temps réel, ceux qui connaissent les cassettes, savent à qu’elle vitesse elle tournent !
Donc on tapait « LOAD », on partait manger et 30 ou 60 minutes après on pouvait reprendre…
chouette non ?

L’informatique connaissant un essor fulgurant c’est assez logiquement que, par l’entremise d’un oncle travaillant chez Sanyo, je touchais ma seconde machine : le Sanyo msx 128 !

Sanyo msx 128

Notez le 128, et oui, je doublais la puissance en passant à 128 ko de mémoire vive, avec double slot de cartouches et toujours le même écran bien entendu..
Pendant ce temps là mes potes un peu fortunés jouaient avec des Amstrad cpc 64 (à cassettes intégrée) et les plus fortunés avec des Amstrad 6128 (avec lecteur de disquettes !!!!)
pour celui-ci j’ai eu la chance d’avoir quelques cartouches de jeux (
Ghostbusters, Blues brothers…) mais j’ai découvert autre chose que les Amstrad n’avaient pas : le MS Dos !
Et oui le « ms » de « msx » était le ms de Microsoft !
J’ai donc pu commencer à apprendre le DOS. C’était un premier pas vers le « vrai » PC.

Le vrai PC…
Le Thomson TO 16
Il est arrivé un jour à la maison, c’était un PC « familial », au prix de la bête, hors de question que quelqu’un se l’approprie, mais devinez qui était toujours fourré dessus !? :)
Bon avant de vous le montrer jeton un oeil à ses caractéristiques qui laissent songeurs aujourd’hui !
10 Mhz (en position turbo), un lecteur de disquettes 5.25″, une carte graphique en CGA (4 couleurs) et surtout : Un disque dur de 20 Mo !!!! une révolution !

Thomson TO 16


Ce sera le seul que je vous montrerai, les PC suivants étant des grosses tours beige carrées et moches qui se ressemblent toutes, aucun intérêt à les voir en photo.

Contrairement à la photo, nous avions l’écran couleur, et oui, quitte à avoir 4 couleurs, valait mieux en profiter, ça me permettait de jouer à Indiana Jones & the Last Crusade ou flight Simulator 3 en couleurs !!

indiana jones & the last crusadeFlight simulator 3

Oui, ça pique un peu les yeux aujourd’hui.

edit.: Anecdote « amusante », je me souviens que mon père avait été obligé de changer le clavier au bout d’un certain temps (pas bien long), mon frère et moi avions tellement mattraqué certaines touches pour jouer qu’elle ne répondais plus… On s’est bien fait engueulés sur ce coup là !

Ensuite j’ai eu mon premier PC « à moi » au début des années 90, un 286 sx 25, encore une fois en DOS, je n’aurai mon premier « windows 3.10″ qu’au PC suivant, un 386 dx 40.
Edit : Travailler sous DOS était devenu plus simple avec l’appartition d’outils comme PC tools ou Norton Commander qui offraient une « interface graphique » pour gérer les fichiers.
Il y a eu aussi le DR DOS 6, qui facilitait beaucoup les choses.

Edit : encore au rang des anecdotes qui me sont revenues, sur les première tours que j’ai eu, il m’arrivait de lancer le GW Basic, une évolution du BASIC d’origine, histoire de revenir à mes premières amours.
Mais j’étais déjà trop engagé dans le « pret à jouer » sur disquette pour avoir encore envie de taper des lignes de code, et du coup le seul souvenir concret que j’ai gardé de GW Basic c’est ça :

banana

Toujours très moche, mais déjà addictif, il fallait lancer des bananes explosives sur l’autre gorille en entrant un angle à la main, et bien entendu, la configuration des immeubles et la force du vent changeaient entre chaque tir.
Si ça vous tente, il en existe une version en flash ;)

À la même période, j’ai rencontré professionnellement mon premier Mac, un LC, II ou III, je ne me souviens plus, une petite machine de bureautique, assez moche, qui servait a faire la compta et de temps à autre à faire des compos texte en N&B que nous reproduisions au banc.

MAC LC

À cette époque, j’assemble mon premier PC de A à Z pour que ça coûte moins cher, 9 000 Frs quand même ! soit environ 1400 euros.
Une bête : avec 16 Mo de mémoire vive (2x 8 Mo), carte son Soundblaster, Carte video en S-VGA, disque dur de 128 Mo, lecteur cd x4 si si ! et processeur 486 DX2 66, une folie !

Puis en 93/94 le vrai Mac de production a fait irruption dans ma vie, c’était un Power PC 8100/110

PPC 8100-110

à partire de là les choses se sont accélérées, professionnellement j’ai eu ensuite un G3 Beige puis un G4 Graphite et enfin un PPC G5, oui je résiste encore au Mac Intel mais pour combien de temps…

powermac G3powermac G4powermac G5

Coté maison, j’ai eu plein de PC divers à base Intel ou AMD, mais aussi quelques Mac : SE30 (le précurseur du iMac,, avec interface SCSI s’il vous plait !), un Quadra 700, un PPC 9600-350 serveur, un iMac, un iBook G3 800 et enfin mon G5 (le même que ci-dessus) et puis un petit EEEPC qui me suivait partout avant l’arrivée de mon iphone

SE30quadra 700Serveur ppc 9600-350imacibook G3 800 14 poucesAsus eeepc 900

Bref, je me rends compte que l’âge venant, pas mal de machines me sont passées entre les mains et non des moindres !
Et comme tout bon geek qui se respecte, je ne compte pas m’arrêter-là bien entendu !.
D’ailleurs je vais récupérer très prochainement ce qui est à mes yeux certainement une des plus belles machines jamais créées : le iMac « luxo » ou « Tournesol ».
Je la réserve pour mon fils, mais si il n’en veut pas, ou quand il n’en voudra plus, elle fera merveille comme « music center » avec mes soundstick HK :)

alt="iMac Luxo" />

Le petit monde de l’édition BD bouge

La nouvelle est tombée ce mardi, Soleil aurait cédé une partie de son capital à Delcourt.
Loin d’une panique dans le Landernau de l’édition BD, la nouvelle fait tout de même l’effet d’une bombe quand on connaît l’importance de ces deux acteurs dans le monde de l’édition BD.
Du coup sans aller jusqu’à faire du journalisme d’investigation, je me suis demandé ce qu’en pensaient quelques personnes concernées dans un article de fond.

La nouvelle a été officiellement publiée dans Les Echos du 23 Juin, dont voici une petite synthèse :

• Delcourt devient actionnaire majoritaire du capital de Soleil
• Avec ce rachat, Delcourt devient le deuxième groupe français de BD derrière Média Participation (Dargaud, Dupuis, Le Lombard)
• La nouvelle entité sera dirigée par Guy Delcourt, Mourad Boudjellal devenu actionnaire minoritaire, continuera cependant de gérer certains projets.
• Depuis 2003 les deux sociétés collaboraient déjà avec la filiale de diffusion Delsol (Futuropolis, Gallimard BD, Les Humanoïdes associés)
• Le catalogue Delcourt est riche de 2 500 titres, celui de Soleil de 2 100 titres soit 4 600 titres pour le catalogue commun.
(Source)

Ayant la chance et l’honneur de côtoyer un auteur de chez Soleil, je me suis permis de l’interviewer brièvement pour connaître son ressenti par rapport à cette fusion :

Interview Téhy du 23 juin 2011 :

Badiuth : Il semblerait que Soleil aie cédé une grosse partie de son capital à Delcourt.
En tant qu’auteur estampillé Soleil qu’est-ce que t’inspire cette nouvelle ?

Téhy : o joie, ça change !
puis : oh merd’, ça change ?
puis : non non, super ! Ca CHANGE !!

B : Ok, donc des sentiments plutôt controversés :)
Aujourd’hui entre Yiu, Reign et l’Ange et le Dragon, ce sont environ une vingtaine de tes albums qui sont au catalogue Soleil, c’est loin d’être anecdotique.
Si demain Delcourt te proposait de rejoindre leur navire pour une nouvelle série, comment envisagerais-tu la proposition ?

T :Tout dépend du projet que j’aurai à leur soumettre, s’il entre dans quelque chose correspondant à cet éditeur ou pas. Actuellement je travaille avec Jean Wacquet, j’attend surtout de savoir à quelle sauce il va être saucé.
Ce qui m’importe actuellement, c’est de continuer à bosser avec lui. Et de pouvoir achever Reign, et continuer Yiu. Donc… on verra bien !

B : Jean Wacquet que tu suis depuis le 1er Yiu aux éditions Le Téméraire. Cette fidélité et cette confiance te pousseraient-elles à le suivre sur un autre navire si il devait être « saucé » d’une manière indigeste ?

T : Ah oui oui, bien-sûr. C’est pas une fidélité aveugle, c’est juste un des derniers chez qui je vois encore de l’enthousiasme, et c’est difficile de se passer de l’enthousiasme. J’ai récemment retrouvé cet enthousiasme de « faire » chez Bamboo, et c’est un vrai plaisir. Comme une sorte de politesse vis à vis de l’auteur, qui d’un coup est flatté qu’on s’intéresse VRAIMENT à ce qu’il fait. Et c’est hélas pas toujours le cas.

B : D’un point de vue strictement professionnel, ne crains-tu pas que le rassemblement de grandes maisons d’éditions qui s’absorbent l’une l’autre, même si Soleil et Delcourt collaboraient déjà depuis plusieurs années, ne nuise aux jeunes auteurs qui auraient moins de portes auxquelles frapper ?

T : Je n’y connais rien à ces fusions, aucune idée de ce que ça produira. Mais la bd n’étant pas le rugby, c’est plutôt sage de laisser un passionné de bd aux commandes. Au final, ce sera mieux ? Moins bien ? J’étais chez vents d’Ouest quand il s’est fait absorber chez Glénat ; il me semble que plus la structure grossit, moins c’est mieux… 
Ça c’est un mot de la fin, hein ? (Ah ah !)

B : Splendide !
Merci de ta patience !

Plein de mon juvénile enthousiasme et de l’impudence qui caractérise le blogueur planqué derrière son clavier, je me suis permis sans vergogne d’envoyer un petit mail aux services presse des deux maisons, respectives.
À cette heure, je n’ai toujours pas de réponse, et ne pense pas de toute façon en avoir.
Je ne me faisais pas d’illusions mais on peux toujours rêver.
Quoi qu’il advienne, j’éditerai le billet si, ô miracle, je venais à avoir une réponse.

Qui d’autres, hormis nous lecteurs, sont concernés par ce rachat ?
Le distributeurs bien sûr !
Avec la complicité de l’ami Fif, j’ai donc décidé de soumettre un libraire « à la Question »…
Sans violence bien sûr !
D. qui travaille dans une chaîne bien connue à bien voulu se prêter au jeu du question réponse :

Interview de D., Libraire le 23 juin 2011

Badiuth : Avec une production de plus ou moins 3 000 nouvelles BD par an, comment en tant que diffuseur final choisissez-vous les albums qui figureront dans vos rayons ?

D : Cela dépend des librairies (on parle de « niveaux »), certaines reçoivent des listes de nouveautés des mois à l’avance et se débrouillent en fonction du nom, de la série, pour prendre les quantités nécessaires. D’autres (c’est notre cas) reçoivent la visite d’un représentant, qui présente le programme, afin de nous aider, ou nous influencer dans nos choix…

B : Combien de référence avez-vous habituellement en stock ?

D : Entre 12 et 15 000

B : Subissez-vous parfois des pressions des commerciaux pour mettre en avant des albums particuliers, que vous n’auriez sans doute pas mis en avant vous même ?

D : C’est tout le jeu avec le représentant, lui a des objectifs qu’il va tenter de suivre…
S’il doit passer une quantité donnée auprès de toutes ses librairies et qu’il n’y est pas parvenu jusqu’à son passage, il va forcement tenter d’en passer plus.
A nous de ne pas « céder ». Le rapport de force dépend ensuite des relations entretenues…

B : Entrons dans le vif du sujet : Delcourt vient de prendre une part importante du capital de Soleil, quelles conséquences pensez-vous que ça puisse avoir en rayon à moyen terme ?

D : A priori, pas grandes conséquences… La branche commerciale (Delsol) est la même depuis déjà quelques années. Je n’ai pour l’instant pas connaissance de ce que cela peut changer pour les auteurs…
Mais au niveau de la production, cela ne me semble pas être une révolution… Beaucoup de bruit pour rien ?

B : Pensez-vous qu’un tel rapprochement soit nuisible ou, au contraire bénéfique pour les jeunes auteurs cherchant une maison d’édition pour leurs débuts ?

D : C’est bien là où je ne peux pas répondre… pas assez de connaissance du milieu…

B : pour en revenir à une de mes questions précédentes, ne craignez-vous pas que ce rapprochement augmentent le pouvoir et les éventuelles pressions des commerciaux de cette nouvelle entité ?

D : Pas du tout, c’est déjà la même force commerciale depuis des années…

B : Quelle part accordez-vous en rayon au petits éditeurs ou aux éditeurs alternatifs ?

D : Nous essayons de « tout » avoir, du moins à la nouveauté, ou de nous en approcher…
Le rayon « indépendants » est donc assez conséquent… En comparaison des gros éditeurs, c’est quand même assez léger (entre 5 et 10 % je pense… sans aucune certitude)

B : Merci pour ces réponses D.!

Voilà, si comme moi vous vous posiez des questions suite à ce rapprochement des deux maisons d’édition, j’espère que les quelques éléments rapportés ci-dessus vous aideront à vous faire une idée plus précise du changement (ou du statisme) du paysage éditorial BD.
En souhaitant que ce billet inhabituellement sans images ne soit pas trop indigeste pour vous :)

Un grand merci à Fif sans qui ce billet n’aurait pas vu le jour, à Téhy et D. pour leur réponses, et enfin à ma blonde préférée : Biscotte, elle sait pourquoi.

Anecdote graphique

Un billet un peu atypique et court aujourd’hui, j’ai entendu ce midi une anecdote savoureuse à la radio et je tenais à vous en faire profiter.
alors pourquoi une telle anecdote dans Bédéphagie, et bien comme tous les bédéphiles je suis parfois à mes heures perdues un peu chasseur de dédicaces, voir quand j’ai une opportunité ou un peu de moyens, acheteur d’originaux.
Le parallèle avec l’art me semble pertinent, la BD n’est t’elle pas le huitième art ?

Un jour Pablo Picasso et une quinzaine d’amis dînaient dans un restaurant, il faut préciser que Picasso était connu et déjà très coté de son vivant.
À son habitude, au cours du repas il dessinait sur la nappe.
Au moment de l’addition, le patron lui demande : « Monsieur Picasso, si vous me permettez de conserver la nappe, vous ne réglez pas le repas ».
Pablo accepte.
Remarquant que le dessin n’étais pas signé, le restaurateur lui demande si il accepterait de le signer.
Et Picasso de répondre : « Monsieur, je paye le repas, je n’achète pas le restaurant ! »

Exquise non ?
Bien entendu, les termes utilisés n’étaient peut-être pas exactement les mêmes, j’ai retranscris de ce que j’ai entendu, qui était répété par une personne n’ayant pas assisté à la scène donc…

Free, WordPress, référencement et permaliens

Sous ce titre cryptique se cache en réalité une expérience traumatisante de bloggueur du dimanche.

Mais commençons par le commencement : Il y a quelques jours, j’ai installé un module de statistiques sur Bédéphagie, pur onanisme, j’essayais de connaître le nombre de visiteurs/lecteurs et d’autre infos dont tout le monde se fout mais qui contribuent parfois à alimenter une forme d’auto-satisfecit.
Bref, après avoir consulté mes stats, et surtout la partie importante : les requêtes Google ayant attiré le chaland dans les méandres de mes billets. Je me suis rendu compte que certains termes étaient pour le moins étranges, « scanner camion smith » par exemple !
Well… je ne pense pas avoir fait d’article sur des camions… éventuellement le terme « scanner » pourquoi pas, « Smith »… mmmmhh… oui une fois j’ai parlé d’Aerosmith mais bon…
Puis il y a eu « THIEUM », ah oui, là ça me parle plus, par curiosité, je vais dans Google, je tape « THIEUM » histoire de voir à quel moment j’apparais, j’ai finalement abandonné au bout de la 15e page !
Qu’est ce à dire ? le module de stats serait donc une escroquerie ??
Puis je me ravise, et je fais la recherche en mode images. Bingo ! dès la première pages, des visuels de THIEUM provenant de Bédéphagie sont recensés, je re-tente avec « scanner camion smith » et là encore BINGO ! C’est la photo de Anna Nicole Smith, du billet sur Lachapelle qui sort !

Conclusion : Mes images qui portent un nom explicite « thieum.jpg », « smith.jpg », « ricci.jpg »… sont très bien référencées, mais mes articles NADA !
Ce n’est pas valable par contre pour mes scans de couverture qui se nomment « couv_t1.jpg » ou « pl_t2.jpg » qui doivent aussi rejoindre les billets partir dans les lymbes du classement.
Je me suis donc mis en chasse d’une méthode pour améliorer mon référencement. C’est là que les ennuis on commencés !

à partir de là, ça va devenir un peu technique, probablement incompréhensible, mais si ça peut contribuer à sortir un bloggueur de la panade ou inciter un Technicien gosu à me communiquer des pistes, ce sera toujours profitable à l’une ou l’autre des parties.

Donc Bédéphagie est hébergé chez Free et motorisé par WordPress, comme je pense des milliers d’autres petits blogs.

Après quelques recherches sur Google, le conseil qui revient de façon récurrente est de changer les permaliens.
Permalien est la contraction de « lien permanent », c’est grosso-modo l’url des billets du site, un lien permettant de pointer directement sur un article précis. Par défaut sous WordPress, il sont sous la forme « http://bedephagie.free.fr/wordpress/?p=171« . comme vous pouvez le constater l’article est identifié par un n° (ID), en l’occurrence ici le N°171. C’est pratique mais Google et les autres moteurs de recherche référencent très mal ce type de lien.

Pas de problèmes l’interface administrateur permet de changer la structure des permaliens et de les avoir sous la forme « http://bedephagie.free.fr/wordpress/Petites-eclipses ». Ce qui pour un moteur de recherche est beaucoup plus parlant; si je recherche « Petites Eclipses de Fane et Jim » j’aurais plus de chance d’être dans les pages de résultats qu’avec mon « 171″.

Soit, je me dis « la belle affaire ! je vais faire ça tout de suite… », oui, mais non…
1er problème : tous les billets rédigés entre l’origine de votre blog et aujourd’hui, sont référencé avec l’ancien système de permaliens, y compris vos liens interne du type « j’avais déjà évoqué le problème dans ce billet« . Résultat, si vous changez vos permaliens, vous cassez du même coup tous les liens pré-existants !
Ce problème je l’avais anticipé, donc j’installe l’extension « Dean’s Permalinks Migration » qui traduis en temps réel toutes les requêtes en ancien/nouveau format, pratique…

Well ! changeons donc nos permaliens sous la forme /%day%/%monthnum%/%year%/%postname%/ (finalement j’avais décidé aussi d’intégrer la date dans les liens, soit pour notre exemple « http://bedephagie.free.fr/wordpress/07/05/2007/Petites-eclipses« )
On valide et….
ERREUR 500 (500 internal server error)
Et là, ça devient comique, par ce que vous n’avez plus accès à aucune page de votre joli blog, déjà c’est ennuyeux, mais vous n’avez plus non plus accès à l’interface d’administration pour vous permettre de revenir en arrière ! Arrghhhh….

Ne paniquons pas, une recherche sur le web devrait nous tirer d’affaire, et c’est le cas !
Voilà donc quelques pistes qui ont fonctionné pour moi :

1) supprimer le .htaccess
En effet dès que vous changez les permaliens, Woordpress créé un .htaccess à la racine de votre blog avec un « mod_rewrite » dans ce genre là :

php 1
# BEGIN WordPress

RewriteEngine On
RewriteBase /
RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-f
RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-d
RewriteRule . /index.php [L]

# END WordPress

Sauf que Free semble bloquer les instruction « mod_rewrite », d’où l’erreur 500
Donc la première chose à faire est de se connecter en FTP à son blog et de remplacer le fichier .htaccess par un fichier .htaccess ne contenant que la ligne :

php1

2) remettre les permaliens par défaut « en mode barbare »
AVERTISSEMENT : CETTE MÉTHODE N’EST À UTILISER QU’EN DERNIER RECOURS SI VOUS NE MAÎTRISEZ PAS CORRECTEMENT PHPMYSQL
De manière générale sauvegardez toujours votre base de donnée avant chaque manipulation, c’est fastidieux mais ça peut vous sauver.
Je vous aurai prévenu.

Connectez-vous à votre compte Free puis à votre interface phpmysql
Accédez à la table wp-options
Cherchez la ligne 34 « permalink_structure »
Editez-là
Supprimez le contenu de la case contenant « /%day%/%monthnum%/%year%/%postname%/ » (ou la chaîne de caractère présente)
Sauvegardez

3) remettre les permaliens par défaut
Maintenant vous devez normalement accéder à votre interface administrateur
Retournez dans les permaliens, si la première case « valeur par défaut » est cochée votre problème est réglé !
Si elle n’est pas cochée, faites-le
Mais vous serez sûrement obligé de repasser par l’étape 1 car WordPress recréera certainement un .htaccess farceur
(à noter, il ne faut pas hésiter à rafraîchir votre fenêtre ftp plusieurs fois pour le voir apparaître)

De manière générale passez de l’étape 1 directement à la 3, la 2 est plus là pour info, ou pour aider en dernier recours.

Hum…
Les plus éveillés d’entre vous auront tout de suite décelé la faille dans ce billet…
On en est rendu exactement au même point qu’au départ !
Un référencement nullissime…

Donc, pour vous quitter sur une note positive, je suis passé au plan B : créer un sitemap grâce à l’extension « Simple Google Sitemap XML« . Cette dernière permet de dresser une arborescence du site dans un fichier xml compréhensible par les robots des moteurs de recherches, et inclus les tags des billets, c’est mieux que rien !