Tag: Littérature

En quête de quêtes

Après avoir arpenté les ombres d’Avalon aux Cours du Chaos (1), en compagnie de Corwin d’Ambre, et ceci à au moins 4 reprises, avoir chevauché en terre du milieu avec Gimli et Legolas (2), avoir atteint les rivages de l’est en compagnie de Daenerys Targaryen (3), et avoir accompagné un orphelin et son loup réveiller d’antiques dragons de pierre (4), j’ai décidé de me lancé dans une nouvelle quête : défaire le terrible Darken Rahl.

Le amateurs d’Héroïc Fantasy, l’auront compris j’attaque un nouveau cycle : l’Épée de Vérité de Terry Goodkin, j’espère qu’il me comblera autant que les quatre que j’ai cité en introduction et qui sont pour moi des références !

Pour l’instant j’ai attaqué le premier tome, d’environ 1000 pages en format poche, au bout d’une centaine de pages, l’impression de départ est assez positive malgré un scénario hyper prévisible, avec un manque de surprise assez frustrant.

Mais soyons honnêtes, juger un cycle de onze tomes en ayant lu 10% du premier serait pour le moins malhonnête ou partisan.
Donc je vais aller au bout de ce tome, voir si je souhaite lire le deuxième, le troisième et ainsi de suite jusqu’au onzième.

Et une fois ce dernier tome avalé, je vous donnerai mon véritable sentiment.

Pour ceux qui n’auraient pas saisi mes allusions de départ, voici les notes de bas de page avec des liens pour découvrir et peut être apprécier 4 magnifiques cycles.

(1) L’indétrônable et mon premier : Le Cycle des Princes d’Ambre de Roger Zelazny
et oui, je l’ai lu 4 fois en un peu plus de 20 ans :)
(10 Tomes – cycle complet)

(2) On ne le présente plus et pourtant : Le Seigneur des Anneaux de J.R.R Tolkien
(3 tomes – cycle complet)

(3) L’immense Cycle du Trône de Fer de G.R.R Martin
je prie quotidiennement pour que son auteur vive suffisamment longtemps pour le terminer !
(en édition française – 12 tomes – cycle en cours)

(4) Le surprenant Cycle de l’Assassin Royal de Robin Hobb
une femme dans ce monde de brutes !
(13 tomes – cycle complet)

La Mécanique du Cœur

Oui, il ne fait aucun doute que vous connaissez l’album de Dionysos, il y a même peu de chances que vous ayez échappé au clips « Burtonniens qui promotionnent l’album…
Mais avez-vous lu le livre ?


© Mathias Malzieux
visuel : Johan Sfarr et Karim Friha pour autochenille
Adaptation d’andré Palais – Flammarion 2008

Il se lit tout seul, rapidement, son format, la taille des caractères rendent la lecture confortable, ça c’est pour l’aspect « physique ».
Pour le reste, Mathias Malzieux nous entraine dès le départ dans son univers, oubliez toutes vos références, on entre dans l’imaginaire !
Oui mais, un imaginaire ancré dans le réel, les époques, les lieux, certains personnages comme Mélies ou Jack l’éventreur et, j’ose le prétendre, une certaine dose d’autobiographie suffisamment distillée pour ne pas sombrer dans le voyeurisme à  la Voici/Gala.

Tout ceci crée une atmosphère onirique, légèrement steam, pleine de tendresse, d’humour, de mélancolie et de réflexion.
Sans mots compliqués, sans phrases alambiquées…
Et oui, aujourd’hui on peut faire de la littérature sans être condescendant, ni écraser le lecteur sous le poids de son vocabulaire académique. C’est possible et ça existe, Mathias Malzieu vient de le prouver avec brio et poésie.

Pour quelques euros je ne saurais trop que vous conseiller de suivre Little Jack dans ses aventures, avant d’écouter d’une oreille neuve l’album de Dionysos, et si d’aventure, vous étiez allergique à  l’album, le roman peut très bien se lire… en silence, juste troublé peut-être par le Tic-Tac d’un cœur qui bat.