Radotages & Bavardages

Anecdote graphique

Un billet un peu atypique et court aujourd’hui, j’ai entendu ce midi une anecdote savoureuse à la radio et je tenais à vous en faire profiter.
alors pourquoi une telle anecdote dans Bédéphagie, et bien comme tous les bédéphiles je suis parfois à mes heures perdues un peu chasseur de dédicaces, voir quand j’ai une opportunité ou un peu de moyens, acheteur d’originaux.
Le parallèle avec l’art me semble pertinent, la BD n’est t’elle pas le huitième art ?

Un jour Pablo Picasso et une quinzaine d’amis dînaient dans un restaurant, il faut préciser que Picasso était connu et déjà très coté de son vivant.
À son habitude, au cours du repas il dessinait sur la nappe.
Au moment de l’addition, le patron lui demande : « Monsieur Picasso, si vous me permettez de conserver la nappe, vous ne réglez pas le repas ».
Pablo accepte.
Remarquant que le dessin n’étais pas signé, le restaurateur lui demande si il accepterait de le signer.
Et Picasso de répondre : « Monsieur, je paye le repas, je n’achète pas le restaurant ! »

Exquise non ?
Bien entendu, les termes utilisés n’étaient peut-être pas exactement les mêmes, j’ai retranscris de ce que j’ai entendu, qui était répété par une personne n’ayant pas assisté à la scène donc…

Free, WordPress, référencement et permaliens

Sous ce titre cryptique se cache en réalité une expérience traumatisante de bloggueur du dimanche.

Mais commençons par le commencement : Il y a quelques jours, j’ai installé un module de statistiques sur Bédéphagie, pur onanisme, j’essayais de connaître le nombre de visiteurs/lecteurs et d’autre infos dont tout le monde se fout mais qui contribuent parfois à alimenter une forme d’auto-satisfecit.
Bref, après avoir consulté mes stats, et surtout la partie importante : les requêtes Google ayant attiré le chaland dans les méandres de mes billets. Je me suis rendu compte que certains termes étaient pour le moins étranges, « scanner camion smith » par exemple !
Well… je ne pense pas avoir fait d’article sur des camions… éventuellement le terme « scanner » pourquoi pas, « Smith »… mmmmhh… oui une fois j’ai parlé d’Aerosmith mais bon…
Puis il y a eu « THIEUM », ah oui, là ça me parle plus, par curiosité, je vais dans Google, je tape « THIEUM » histoire de voir à quel moment j’apparais, j’ai finalement abandonné au bout de la 15e page !
Qu’est ce à dire ? le module de stats serait donc une escroquerie ??
Puis je me ravise, et je fais la recherche en mode images. Bingo ! dès la première pages, des visuels de THIEUM provenant de Bédéphagie sont recensés, je re-tente avec « scanner camion smith » et là encore BINGO ! C’est la photo de Anna Nicole Smith, du billet sur Lachapelle qui sort !

Conclusion : Mes images qui portent un nom explicite « thieum.jpg », « smith.jpg », « ricci.jpg »… sont très bien référencées, mais mes articles NADA !
Ce n’est pas valable par contre pour mes scans de couverture qui se nomment « couv_t1.jpg » ou « pl_t2.jpg » qui doivent aussi rejoindre les billets partir dans les lymbes du classement.
Je me suis donc mis en chasse d’une méthode pour améliorer mon référencement. C’est là que les ennuis on commencés !

à partir de là, ça va devenir un peu technique, probablement incompréhensible, mais si ça peut contribuer à sortir un bloggueur de la panade ou inciter un Technicien gosu à me communiquer des pistes, ce sera toujours profitable à l’une ou l’autre des parties.

Donc Bédéphagie est hébergé chez Free et motorisé par WordPress, comme je pense des milliers d’autres petits blogs.

Après quelques recherches sur Google, le conseil qui revient de façon récurrente est de changer les permaliens.
Permalien est la contraction de « lien permanent », c’est grosso-modo l’url des billets du site, un lien permettant de pointer directement sur un article précis. Par défaut sous WordPress, il sont sous la forme « http://bedephagie.free.fr/wordpress/?p=171« . comme vous pouvez le constater l’article est identifié par un n° (ID), en l’occurrence ici le N°171. C’est pratique mais Google et les autres moteurs de recherche référencent très mal ce type de lien.

Pas de problèmes l’interface administrateur permet de changer la structure des permaliens et de les avoir sous la forme « http://bedephagie.free.fr/wordpress/Petites-eclipses ». Ce qui pour un moteur de recherche est beaucoup plus parlant; si je recherche « Petites Eclipses de Fane et Jim » j’aurais plus de chance d’être dans les pages de résultats qu’avec mon « 171″.

Soit, je me dis « la belle affaire ! je vais faire ça tout de suite… », oui, mais non…
1er problème : tous les billets rédigés entre l’origine de votre blog et aujourd’hui, sont référencé avec l’ancien système de permaliens, y compris vos liens interne du type « j’avais déjà évoqué le problème dans ce billet« . Résultat, si vous changez vos permaliens, vous cassez du même coup tous les liens pré-existants !
Ce problème je l’avais anticipé, donc j’installe l’extension « Dean’s Permalinks Migration » qui traduis en temps réel toutes les requêtes en ancien/nouveau format, pratique…

Well ! changeons donc nos permaliens sous la forme /%day%/%monthnum%/%year%/%postname%/ (finalement j’avais décidé aussi d’intégrer la date dans les liens, soit pour notre exemple « http://bedephagie.free.fr/wordpress/07/05/2007/Petites-eclipses« )
On valide et….
ERREUR 500 (500 internal server error)
Et là, ça devient comique, par ce que vous n’avez plus accès à aucune page de votre joli blog, déjà c’est ennuyeux, mais vous n’avez plus non plus accès à l’interface d’administration pour vous permettre de revenir en arrière ! Arrghhhh….

Ne paniquons pas, une recherche sur le web devrait nous tirer d’affaire, et c’est le cas !
Voilà donc quelques pistes qui ont fonctionné pour moi :

1) supprimer le .htaccess
En effet dès que vous changez les permaliens, Woordpress créé un .htaccess à la racine de votre blog avec un « mod_rewrite » dans ce genre là :

php 1
# BEGIN WordPress

RewriteEngine On
RewriteBase /
RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-f
RewriteCond %{REQUEST_FILENAME} !-d
RewriteRule . /index.php [L]

# END WordPress

Sauf que Free semble bloquer les instruction « mod_rewrite », d’où l’erreur 500
Donc la première chose à faire est de se connecter en FTP à son blog et de remplacer le fichier .htaccess par un fichier .htaccess ne contenant que la ligne :

php1

2) remettre les permaliens par défaut « en mode barbare »
AVERTISSEMENT : CETTE MÉTHODE N’EST À UTILISER QU’EN DERNIER RECOURS SI VOUS NE MAÎTRISEZ PAS CORRECTEMENT PHPMYSQL
De manière générale sauvegardez toujours votre base de donnée avant chaque manipulation, c’est fastidieux mais ça peut vous sauver.
Je vous aurai prévenu.

Connectez-vous à votre compte Free puis à votre interface phpmysql
Accédez à la table wp-options
Cherchez la ligne 34 « permalink_structure »
Editez-là
Supprimez le contenu de la case contenant « /%day%/%monthnum%/%year%/%postname%/ » (ou la chaîne de caractère présente)
Sauvegardez

3) remettre les permaliens par défaut
Maintenant vous devez normalement accéder à votre interface administrateur
Retournez dans les permaliens, si la première case « valeur par défaut » est cochée votre problème est réglé !
Si elle n’est pas cochée, faites-le
Mais vous serez sûrement obligé de repasser par l’étape 1 car WordPress recréera certainement un .htaccess farceur
(à noter, il ne faut pas hésiter à rafraîchir votre fenêtre ftp plusieurs fois pour le voir apparaître)

De manière générale passez de l’étape 1 directement à la 3, la 2 est plus là pour info, ou pour aider en dernier recours.

Hum…
Les plus éveillés d’entre vous auront tout de suite décelé la faille dans ce billet…
On en est rendu exactement au même point qu’au départ !
Un référencement nullissime…

Donc, pour vous quitter sur une note positive, je suis passé au plan B : créer un sitemap grâce à l’extension « Simple Google Sitemap XML« . Cette dernière permet de dresser une arborescence du site dans un fichier xml compréhensible par les robots des moteurs de recherches, et inclus les tags des billets, c’est mieux que rien !

Urgences de nuit

Encore une fois je m’y retrouve et j’y retrouve ce monde qui n’existe nulle part ailleurs.
Monde de nuit, à la frontière entre la douleur, la violence et la patience.

Avec parfois un sourire, comme celui de cette adorable vieille dame un peu replette qui apres avoir salué poliment tout le monde (c’est rare en ces lieux) propose un petit billet au pompier accompagnateur. « non madame, je ne peux pas l’accepter, gardez-le et au moment des calendriers, vous ferez un don », « Et bien considérez que c’est un don ! » petit rire, fin de non recevoir.

Mais les gentilles petites vieilles sont rares. Ici on croise plutôt ce genre d’énergumène : un peu ivre, ensanglanté, qui réclame un verre d’eau, ne tient pas en place et sort tout les quarts d’heure pomper son rouleau de nicotine salvateur, puis rentre s’empare du téléphone sur le guichet et passe ses appels perso…

Et la ronde, le ballet incessant des ambulances et des ambulanciers qui déposent, reprennent, embrassent l’infirmière et lui lancent un « à tout à l’heure ! » chargé de sens.
Mais quel sens !

Il y a aussi les improbables Bidochons, qui arrivent en couple pour visiter un patient, ces deux là n’auraient pas déparé dans les Deschiens ou le reportage le plus caricatural de Groland.
Pourtant ici, ils ne font pas rire, l’inquiétude sur leurs visages éteint instantanément toute velléité de sourire.

Tiens une bimbo sur une chaise roulante, cheville en vrac, agréable à regarder, c’est toujours ça de pris. En plus elle est souriante, ça aussi c’est plutôt rare dans le coin.
Voilà ses parents, genre friqués légèrement hautains, eux aussi caricaturaux dans leur tenue. Lui avec sa coupe de cheveux mi-longs plaqués vers l’arrière, son cuir blanc et ses petits mocassins, elle habillée comme pour un dîner mondain…

Mais va savoir pourquoi, ma sympathie va plutôt aux Bidochons.
L’empathie sans doute…

Ce genre de choc des cultures est surement le lot commun des hôpitaux coincés entre deux banlieues antagonistes. Le concept rive droite/rive gauches unies dans la souffrance.

Il y a les jeunes aussi, ceux qui accompagnent leur pote, accident de football ou accident domestique mais qui discutent calmement dans leur coin, commentent les arrivées ou le films de la veille, que sais-je ?

De nouveaux les pompiers, civière, visage ensanglanté… Je préfère pas savoir.
Accident routier, à priori, trois camions se suivent.

Et le temps passe, passe, passe…
Le temps la seule unité de mesure aux urgences; qui s’étrécit ou s’allonge suivant qu’on soit patient ou visiteur, souffrant ou juste chauffeur, inquiet ou détaché…
L’horloge de Baudelaire règne ici en maîtresse absolue des attentes et des destins.

Ça bouchonne à l’entrée, la nuit vient encore de décharger un plein tombereau de détresse humaine.

1h du mat’ pour moi il est temps de partir, valide parmi les éclopés, anachronisme vivant dans cette sorte de cour des miracles, il est temps de ranger mon iPhone et ma prose morose.

Pourtant la nuit est encore jeune et le cirque des estropiés n’est pas terminé.

Une soirée, pas comme les autres ?
Non une nuit ordinaire aux urgences, je m’incline bien bas devant les acteurs et les actrices de ce théâtre de la vraie vie, Clooney, Dempsey et Laurie peuvent aller se rhabiller, ici on ne joue pas, on sauve des vies.

Retour sur knockin on heaven’s door par les Guns, ça fait du bien aux oreilles, mais on peut dire que les dieux des ondes ont un humour pour le moins décalé ce soir !

Big brother is watching me

Panique dans le Landernau technologique, les malheureux possesseurs de iPhone (108 000 000 dans le monde) sont pistés !
Vite, il faut crucifier le iPapy gourou de la marque à la pomme, asperger son précieux d’eau bénite, tourner six fois autour dans le sens inverse de la rotation terrestre (bonne chance, les pôles sont vos amis) avant de le clouer par une nuit de pleine lune à la porte d’un Apple Store. Une autre solution étant de le brûler pendant qu’il est en veille, surtout pas quand il charge, c’est là que le iPhone est le plus dangereux, un iPhone attaché est plus agressif. Enfin la dernière solution, la plus lâche, consiste à l’éteindre sans aute forme de procès !

Soyons sérieux deux minutes…
À l’heure où chacun tweet ou facebook place sa position toute les heures : « je bois un café au Chiquito », « Je dance au Macumba » ou le célèbre « je fais caca dans les bois » on peut s’interroger sur le bien fondé de cette cabale planétaire relayées par tous les médias.

à l’heure où chaque voiture est équipée d’un GPS constructeur où d’un petit boîtier acquis par le conducteur, que le moindre retrait dans un distributeur automatique ou paiement effectué à la carte bancaire est stockée dans des serveurs, ou chaque internaute est suivi à la trace à l’aide de son adresse IP, on fait mine de s’étonner ou on se montre carrément outré qu’un téléphone qui fait GPS, moyen de paiement, navigateur web et j’en passe, conserve des données de localisation…

Mouais… C’est vrai, j’aime bien me faire l’avocat du diable…
Bon, d’un autre coté, j’aime pas trop être fiché à l’insu de mon plein gré non plus.
Même si je ne suis pas tombé des nues en apprenant la nouvelle, je me suis quand même dit, on va aller voir….

J’ai vu… et j’en suis arrivé à la conclusion que : c’est super graaaaave !

Non je déconne, vous pouvez faire l’expérience, vous téléchargez iPhone Tracker là : en version Mac
ou là en version Windows

Une fois le programme lancé, il va farfouiller tout seul comme un grand dans le dossier de sauvegarde de l’iPhone pour retrouvez vos localisations.
Donc premières constatations :
1 – pas besoin du iPhone, le programme chope les infos sur le disque dur.
2 – si votre dernière sauvegarde a six mois (si si vous en êtes capable bande de canaillous) vos dernière positions ont aussi six mois de retard, ce n’est donc pas du temps réel.
3 – ça suppose que le vilain espion aie accès à votre ordinateur….

On est loin de la main mise sur les informations !

Bien, mais sur le téléphone me direz-vous ?
Et, vous auriez raison ! Force est de constater, que si les infos sont dans la sauvegarde, elle sont également sur le téléphone.

Petit retour sur le fonctionnement d’un iPhone :
Lors de l’installation ou de la première utilisation d’un logiciel, il y a souvent un petit pop-up vous demandant : « autorisez vous l’application blablabla à utiliser vos données de localisation ? » libre à vous de refuser !
Et au pire en cas de fausse manip, il reste la possibilité de retirer l’autorisation dans le module de réglage « service de localisation » juste en cochant un petit interrupteur.
C’est pas comme si on le faisait sans votre autorisation.
ce qui est plus délicat, c’est que ces informations soient stockées. Je ne suis pas technicien mais peut-être que les application en question utilisent tout bêtement ces données (genre quand vous lancez le GPS il reste sur la dernière localisation enregistrée, avant de se recaler, dans un souci de rapidité de chargement de carte).
En fait le cœur du problème à mon avis est juste que ces informations ne soient pas cryptées, rien de plus.

bon, c’est pas le tout mais qu’est-ce qu’il balance le iPhone ?
Allez soyons fous, je vous livre ma vie privée :
iPhone Tracker
© Badiuth 2011
on constate sur l’image que le curseur en bas est sur « all time » et donc le iPhone vous donne toutes mes localisations connues, autrement dit : à chaque fois que j’ai fait appel à une application autorisée à me localiser et aucune autre !
bien, c’est le bordel, on a un beau nuage de points…

Soyons plus précis. image 2 je place le curseur au 3 février 2011.
iPhone Tracker
© Badiuth 2011
ah c’est un peu moins le bordel… sauf que visiblement je me suis téléporté toute la journée !
Pas moins de trois « foyers » de localisation moui moui moui…
aucun souvenir de ce que j’ai fait ce jour là en fait….
Mais au fait… le 3 Février 2011 je bossais ! (pareil le 2 mars au cas où j’aurais inversé la date)

Donc j’en conclue que j’ai traversé toute la banlieue parisienne dans la soirée… mouais… je doute je doute….

Bon go image 3 : 24 mars je zoome volontairement très près sur un quartier que je fréquente beaucoup et dans des lieux très précis…

iPhone Tracker
© Badiuth 2011

Bon, le 24 mars, encore une journée où je travaille, soit, mais les points de localisations ne sont absolument pas situés à des endroits connus ou attendus !
Deux solutions, soit c’est de la localisation « à l’antenne GSM » auquel cas c’est une triangulation imprécise, soit j’ai utilisé des application dans ma voiture (bon, c’est mal, on va dire que ce n’est pas moi qui conduisait !)
Bref, si moi même je ne sais pas quoi faire de ces données, je ne vois pas ce vous en feriez :)
Surtout que les points ne donne même pas d’heure particulière, matin ? après-midi ?? nuit ???
aucune idée !

Bon je ne m’étends plus sur iPhone Tracker, hormis la mise en lumière du stockage de données GPS, l’intérêt du produit est assez réduit.
Et pour la polémique : Pas de quoi fouetter un chat

bien et sinon, qu’en est-il de la concurrence ?

Tiens, Androïd aussi !

./parse.py cache.wifi
db version: 1
total: 47

key accuracy conf. latitude longitude time
50:63:13:57:42:7e 80 92 57.689354 11.994763 04/11/11 10:03:51 +0200
e0:cb:4e:7e:cc:53 75 92 57.689340 11.994495 04/11/11 10:03:51 +0200
4c:54:99:14:47:68 57 92 57.708979 11.916581 04/11/11 01:14:53 +0200
00:26:18:0a:ad:cb 60 92 57.709699 11.917637 04/13/11 08:40:36 +0200
00:22:15:28:3f:7a 60 92 57.699467 11.979340 04/13/11 11:52:16 +0200
00:22:3f:a7:d9:fd 65 92 57.699442 11.979343 04/13/11 11:52:16 +0200

ouais, Ok Androïd c’est Google et Google c’est le diable, je connais le discours…
Voyons chez Microsoft alors…. Tiens donc !

To provide location services, Microsoft assembles and maintains a database that records the location of certain mobile cell towers and Wi-Fi access points. These data points are used to calculate and provide an approximate location of the user’s device by comparing the Wi-Fi access points and cell towers that a user’s device can detect to the location database, which contains correlations of known Wi-Fi access points and cell towers to observed latitudes and longitudes.

Bon c’est pas mieux, et si on ajoute tous les appels que vous passez à partir de votre vieux mobile des années 90 et qui vous enregistre sur telle borne GSM de France et Navarre, les données EXIF des photos que vous partagez sur le web, les péages que vous payez avec le petit télépéage qui va bien, les caméras qui vous filment à chaque coin de rue, dans chaque magasin, et vous saurez que l’ère de l’anonymat est finie…
à moins de vivre dans une grotte à l’abri de l’œil inquisiteur des satellites.

Vous l’aurez compris, cette « affaire iPhone », c’est encore beaucoup de bruit pour pas grand chose…. d’ailleurs, il y a longtemps que je n’ai pas entendu parler de vitre qui explosait à la gueule de l’utilisateur…
est-ce que subitement les téléphone ont cessé de chauffer ? que les vitres se sont solidifiées ? ou plus simplement est-ce que les assureurs ne marchent plus….?

Ma douleur, ma douceur, ma couleur, poème infini

Ma nuit blanche égrenne doucement ses notes bleues,
Son silence implacable, ton absence me crie,
Sa couleur si particulière a le parfum de tes yeux,
Aux heures délicates où la lune complice les adouci.

Chaque pensée se teinte de cette couleur unique,
Chaque fragance est soudain imprégnée de ton essence,
Chacun de mes regards devient alors monochromatique,
Cette nuance impose alors pour moi ta référence.

Quand les d’oiseaux appellent de leur chant un nouveau jour,
Quand la nuit résiste âprement en un vaint combat silencieux,
Ma longue plainte muette résonne tel un chant d’amour,
Pour finalement se perdre dans un azur à la couleur de tes yeux.

Les étoiles chantent en chœur alors et me hurlent ton nom,
À ces heures particulières où une couleur unique est sublimée,
Les autres constellations discretes s’estompent à l’unisson,
Et pour moi la vie devient pour toujours Bleu Cassiopée.

C’est la reprise !

Voilà, après un mois de désintoxication coupure du monde virtuel, je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour…).
Pas de billet tout prêt, il va falloir que je travaille un peu, et pas seulement sur le blog !
J’ai occupé mes deux derniers jours de vacances à relire l’intégrale Travis et l’intégrale Mc Callum, je suis impatient de voir la suite il devraient se rencontrer très prochainement…
Bon je vous laisse, j’ai réellement beaucoup de travail !!! :’(

Japan Expo, c’est trop !

Trop grand, trop peuplé, trop bruyant, trop coloré, trop cosplayé, trop commercial… Trop bien ?

J’inaugure une nouvelle forme de billet, le billet « live », je rédige l’article au fur et à mesure de ma visite, donc, les images arriveront dans un deuxième temps.

Vous l’aurez compris, Japan Expo c’est le monde du superlatif, énorme, indescriptible, chaotique mais surement attachant !

Comme je suis prévoyant (et surtout que l’on m’avait prévenu), j’ai acheté et téléchargé mes billets en ligne. Bien m’en a pris, Japan Expo ce sont des files d’attente interminables, et comble du bonheur, sous une pluie battante, ça commence bien !

Dans le même ordre d’idée, prévoyez du liquide, tous les stands ne prennent pas la carte bleue et c’est minimum 30 min d’attente pour atteindre le seul (?) distributeur de billet de l’enceinte.

Après plusieurs essais infructueux, je dois me rendre à l’évidence, le réseau est complètement saturé, rendant impossible la mise à jour en temps réel du billet. Je vais donc taper mon texte sur le bloc note et je ferai un copier/coller de bon aloi dès que la situation se sera stabilisée.

Mais alors, que trouve t’on à la Japan Expo ?
Et bien, si vous êtes nipponophile (ce n’est pas sale…), que vous cherchez de beaux couteaux qui déchirent pour cuisiner comme un authentique chef japonais ou de magnifiques estampes du grand Hokusaï pour parachever la touche feng shui de votre coquet intérieur… Passez votre chemin !
…Et tentez le coup lors de la prochaine foire de Paris.

Non, à la Japan Expo vous trouverez des stands de fringues de lolita emo/gothique,de cosplay manga/japanim, mais aussi des stands de librairies spécialisées, ou vous trouverez du manga blockbuster à l’obscure référence dont vous etes fans, des stands d’anims ou de la meme maniere vous chopperez les dvd de vos reves en v.o.
Il y a aussi les stands de gadgets, accessoires, goodies où vous vous procurerez l’indispensable bijou de portable, sac, chapeau… À l’effigie de vos héros préférés.
Il ne faut pas non plus négliger la présence de tous les grand éditeurs de jeux vidéos et fabricants de consoles. Et oui, vous etes dans la cible, en tant que gros geek japanophile (ça non plus ce n’est pas sale…)

Si vous êtes fans de GN, la JE est aussi pour vous.
En effet, les principales organisations de GN qu’ils soient médiévaux ou futuristes y sont !
Vous rêvez d’un costume de stormtrooper, d’un morgenstern hypertrophié en mousse, d’un attirail de chevalier errant ?
Allez-y ! C’est sûr vous y trouverez votre bonheur !!!
Pour ma part j’ai été bluffé par le stand d’un artisan en cuir de toute beauté et d’une qualité rare. Malheureusement, mon budget étriqué ne m’a pas permis de concrétiser mes désirs.

Pour vos estomac, tout est prèvu aussi, de l’affreuse sandwicherie habituelle des salons jusqu’au stand « fast food » japonais, mais encore une fois, il faut aimer faire la queue !

Si par le plus grand des hasards, votre trip est de brailler en japonais yaourth dans un micro, la JE est aussi faite pour vous, le karaoké est lui aussi présent !

Bref j’en ai vu, j’en oublie mais une chose est sure, la Japan Expo vaut le détour, de 7 à 77 ans… Et puis je retire ce que j’ai dit… J’ai vu un stand d’estampes ! Si si !
Je reviens de la JE avec un t-Shirt et un bouquin, la prochaine fois, je prévoierai plus d’argent (en liquide, me ferai pas avoir une seconde fois !!)

Vous vous souvenez de Geek & Girly ? J’en avait touché deux mots là. Et bien je me suis rendu sur le stand de Soleil Manga où le tome 2 était vendu en exclusivité. Les dieux de la BD sont facétieux, ma Mastercard ne passait pas et me voilà à faire la queue au D.A.B… Une heure d’attente avant de pouvoir toucher le moindre billet… J’ai des envies de meurtre !

Histoire sans paroles

les clowns 2010
© FFF 2010 – Pwned by Badiuth

Les mots qui font mal sont des maux, mais les mots qui font du bien ?

Vous connaissez mon naturel égocentrique, donc il est rare dans ces pages que j’évoque les épanchements littéraires des autres bloggueurs de la toile.
Premièrement, les rares blogs que je lis sont ceux de potes ou des blogs « en images » donc généralement plutôt succincts.
Deuxièmement je n’en lis pas tant que ça (j’ai d’autre chats à fouetter).

Or, il y a quelques jours au gré d’un lien posté sur le Forum Vioc, je suis tombé sur un blog qui a retenu toute mon attention.
Foin de viles flatteries et d’obséquiosité, son auteur ne me connaît pas et je pense ne me connaîtra probablement jamais.
Alors pourquoi ce billet me direz-vous ?
Simplement parce que j’ai A-DO-RÉ !
Au delà de la logorrhée typographique de son auteur, le ton a tout de suite su capter mon esprit littéraire (si, si j’ai un esprit littéraire… Enfin, si on considère que Fluide Glacial, San Antonio, le Kamasutra, la SF et la HF ou iCreate sont de la littérature, bien entendu.)

La ligne éditoriale est caustique, parfois cynique, très drôle (adepte du 1er degré passez votre chemin on est pas dans l’humour “pouet-pouet”).
L’une des principales caractéristique de ce blog est le spoil de films du grand écran, jusque-là c’est presque banal me direz-vous, en effet il existe moult sites de critique et de blabla autour du 7e art; tous plus confits de leur importance et de la justesse de leurs critiques les uns que les autres.

Mais là rien de tout cela, l’auteur (je maintiens le suspens ^^) démonte complètement les films, loin de toute critique servile. Et, quand je dis “démonte”, c’est au sens noble du terme, il déconstruit le film, souligne les incohérences, les montages grossiers, les à-peu-près scénaristiques et tout ça, je le répète, avec un humour décapant !
Moi qui suis bon public, rarement trop critique, j’admets que toutes ses piques sont justes, et qu’il fait preuve d’un recul aigu et juste quand il visionne un film.

Mais il serait réducteur de dire que cet un blog sur le cinéma, c’est même tout a fait faux, tour à tour il y a des articles sur l’art moderne, l’éducation, le football, les magazines féminins ou masculins… Tout le monde en prends pour son grade… Même les geeks !

Le tout rédigé dans un français impeccable, avec des vraies phrases, de belle tournures, un vocabulaire châtié (et parfois chartier).
Vous me voyez dithyrambique ?
C’est normal, je vous dis que j’ai adoré, c’est frais et ça me change.
Je ne sais depuis combien de temps son blog existe mais comme je l’ai découvert, il n’y a que trois jours et que je n’en suis qu’à la troisième page; je pense qu’il me restes encore quelques bonne heures de lecture !

Ah oui… à ce sujet, vous aimez lire ?
J’espère que oui, parce que sinon : passez votre chemin, et allez donc rejoindre les adeptes du 1er degré !
Il n’y a que peu d’articles qui fassent moins de 150 lignes !
Prévoir un peu de temps donc…

Comment ça pas de critique ?
Siiiiiiiiiiii, chaque médaille a son revers et mon principal reproche concerne plus la forme que le fond : je trouve la typo utilisé par le thème (très sobre au demeurant) fatigante à lire à la longue, mais il est vrai que votre serviteur est un peu myro !
Sinon, je me demande si je ne vais pas me lasser, “overdoser” de cette prose particulière… Je ne sais pas.
Pour l’instant je kiffe, et j’ai énormément à lire !

D’ailleurs… J’y retourne !!

Hein ? Comment !? J’ai oublié le principal ???
Ah bah oui … Trop pressé sans doute !

Donc, si vous souhaitez m’accompagner dans ma lecture, je vous invite à vous rendre avec moi sur le blog d’un odieux connard !
(vous comprenez mieux à présent pourquoi j’écrivait “l’auteur” ^^)

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