Ma nuit blanche égrenne doucement ses notes bleues,
Son silence implacable, ton absence me crie,
Sa couleur si particulière a le parfum de tes yeux,
Aux heures délicates où la lune complice les adouci.
Chaque pensée se teinte de cette couleur unique,
Chaque fragance est soudain imprégnée de ton essence,
Chacun de mes regards devient alors monochromatique,
Cette nuance impose alors pour moi ta référence.
Quand les d’oiseaux appellent de leur chant un nouveau jour,
Quand la nuit résiste âprement en un vaint combat silencieux,
Ma longue plainte muette résonne tel un chant d’amour,
Pour finalement se perdre dans un azur à la couleur de tes yeux.
Les étoiles chantent en chœur alors et me hurlent ton nom,
À ces heures particulières où une couleur unique est sublimée,
Les autres constellations discretes s’estompent à l’unisson,
Et pour moi la vie devient pour toujours Bleu Cassiopée.